Politique

Des associations « invitent le pouvoir à répondre » aux doléances de la rue et le mettent en garde contre les « dérapages »

Plusieurs associations ont appelé ce dimanche les autorités à « être à l’écoute et à répondre » aux doléances de la rue après les dernières manifestations contre le cinquième mandat.

Elles dénoncent également la répression et les arrestations qui ont suivi la manifestation du mouvement Mouwatana. « Aujourd’hui, à l’appel du mouvement Mouwatana pour un rassemblement à Alger, malgré le caractère pacifique de la manifestation qui est un droit pourtant garanti dans la loi, le pouvoir algérien n’a pas hésité comme à l’accoutumée à user de la répression et de la violence envers les manifestants en utilisant les gaz lacrymogènes et en procédant à l’arrestation de centaines de personnes dirigeant-e-s du mouvement, avocats, journalistes, militants-es associatifs et citoyen-ne-s », écrivent ces associations, dont RAJ, la LADDH (ailes Zehouane et Benissad), la LADH, Tharwa N’Fadhma n’Soumer, Djazairouna et SOS Disparus, dans un communiqué.

Tout en saluant « le degré de conscience et de retenue des Algériennes et des Algériens qui se sont exprimés d’une manière pacifique et organisée », ces associations dénoncent « la répression des manifestations pacifiques, les arrestations arbitraires des manifestants et appellent à la libération » des personnes arrêtées. Elles mettent également « en garde le pouvoir sur les atteintes répétées à la liberté d’expression et de rassemblement et manifestations publiques ».

« Nous Tenons comme seul responsable le pouvoir quant à tout dérapage suite au musellement des manifestants et les atteintes aux libertés individuelles et collectives », mettent en garde ces associations.

Les plus lus