Des diplomates américains à Cuba et en Chine pourraient avoir subi, au cours des deux dernières années, des attaques aux micro-ondes qui seraient les causes d’« incidents de santé » dont ils ont eu à souffrir, a révélé le New-York Times dans son édition du 1er septembre.
Ces mystérieuses attaques, provoquant des blessures ressemblant à des traumatismes cérébraux comprenant, selon le Département d’État américain, des étourdissements, des maux de tête, de la fatigue et des problèmes visuels, ont affecté, à Cuba, 25 diplomates américains et les membres de leurs familles alors qu’en Chine, c’est au moins un employé du gouvernement américain qui a été affecté, depuis la fin 2016, rapporte la même source.
Il est plausible que les maux endurés par le personnel diplomatique aient été causés par des faisceaux micro-ondes, a estimé en janvier James Lin, de l’Université de l’Illinois qui a déclaré dans la revue scientifique Bio Electro Magnetics que cite l’AFP, que des faisceaux à haute intensité pouvaient avoir été dirigés « seulement sur la cible visée », à partir d’un endroit dissimulé.
Cuba sur le banc des accusés
Le New-York Times a également révélé que les États-Unis, la Russie, la Chine ainsi que de nombreux pays d’Europe sont considérés comme ayant le savoir-faire nécessaire pour développer une arme à micro-ondes, capable d’affaiblir ou même de tuer une cible. .
Le JDD.fr a, quant à lui, rapporté que les États-Unis tiennent les autorités cubaines pour responsables, au minimum de ne pas avoir garanti la sécurité de leurs diplomates. En représailles, les États-Unis ont rappelé plus de la moitié de leur personnel de leur ambassade à la Havane et ont expulsé de leur territoire 15 employés de l’ambassade cubaine à Washington.