L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) a lancé ce jeudi 4 mars une alerte sur la commercialisation de lampes LED contrefaites en Algérie.
« Actuellement, il y a un retour de ces lampes LED non conformes. Il faut savoir que le préjudice est financier parce que ce sont des lampes qui ne sont pas conformes et n’ont pas une durée de vie comme c’est mentionné sur l’emballage », explique Mustapha Zebdi, président de l’Apoce, dans un entretien accordé à TSA.
« C’est aussi un préjudice sur la santé. Il y a des études qui ont montré la gravité de ces lampes non conformes sur les yeux, la peau, il y a même eu des études sur la psychologie du comportement de l’individu », affirme M. Zebdi.
« On a fait la semaine passée une étude sur une lampe très commercialisée en Algérie. On a eu un petit doute sur sa conformité puisqu’elle se vendait moins cher que les autres lampes. Malheureusement, on a trouvé que la température des couleurs est très élevée qui atteint les 9000 Kelvin alors que la norme est de 6500 à 7000 au maximum », soutient le président de l’Apoce, estimant que « Le danger est là. Ce ne sont plus des lampes, ce sont des bombes dans les domiciles des citoyens ».
Mustapha Zebdi précise que l’Apoce a « dénoncé et saisi le ministère du Commerce ». « On a envoyé les analyses faites par un laboratoire accrédité. On a même saisi la Douane pour les avertir sur l’importation de ces lampes et essayer de faire quelque chose », fait-il savoir.
Sans préciser le nom de la marque, le président de l’Apoce indique que « cette marque a commercialisé l’année passée douze millions de lampes. C’est quelque chose de grave, surtout quand elles sont non conformes ».