Trois militants du Front des forces socialistes (FFS), dont deux secrétaires nationaux, ont été brièvement arrêtés avant d’être relâchés ce mercredi par des « policiers en civil », alors qu’ils distribuaient des tracts appelant au boycott de l’élection présidentielle.
Le secrétaire national à la solidarité, Idir Koceila, le secrétaire au mouvement estudiantin, Massinissa Boussekine et un militant de la fédération de Tizi-Ouzou, Mustapha Sammet, avaient été conduits au commissariat de « Cavaignac » en début d’après-midi avant d’être relâchés peu après. Une délégation de la direction du parti accompagnée par des avocats s’était entre temps dirigée vers le commissariat pour apporter leur soutien à leurs cadres et réclamer leur libération.
Le FFS a dénoncé l’arrestation dans un communiqué rendu public. « La machine de répression, comme a dit Ouyahia, est en marche », a dénoncé le chargé de communication du FFS, Jugurtha Abbou.
« Ces pratiques brutales et autoritaires viennent confirmer les déclarations du régime de réprimer l’opposition et l’empêcher de mener campagne pour le boycott de la mascarade électorale. Elles constituent une entrave flagrante à la liberté d’expression et d’exercice politique », a estimé le responsable du FFS, réitérant l’appel du parti « pour un boycott actif, massif et pacifique du scrutin présidentiel ».