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Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet

Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet

La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.

À Rélizane, à l’ouest du pays, est implanté Tayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.

« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française », a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.

Une collaboration avec sept marques internationales

Tarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.

L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. « On est certifié en tant que leur fournisseur », précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.

Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.

« Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie », a expliqué le PDG de la société algéro-turque.

Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.

« La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie », regrette toutefois le PDG de Tayal. « Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970 », a-t-il précisé.

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