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Dessalement de l’eau de mer : graves accusations de Tebboune

Dessalement de l’eau de mer : graves accusations de Tebboune

Le président Abdelmadjid Tebboune a effectué mercredi 5 juillet, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, une visite à Alger, Tipaza et Boumerdes.

Dans ces trois wilayas, il a inauguré, lancé de nombreux projets de développement et dénoncé des tentatives de sabotage à la station de dessalement de l’eau de mer de Fouka.

À Fouka (Tipaza), le président Tebboune a lancé le chantier de construction d’une autre station de dessalement d’eau de mer baptisée « Fouka2 ». Sa capacité de production est de 300.000 m3 par jour.

La ville de Fouka dispose déjà d’une station de dessalement de l’eau qui alimente une partie d’Alger et de Tipaza. Sur place, le président Tebboune a lancé de graves accusations contre la issaba (bande) qui tente, selon lui, de saboter des projets névralgiques. Le terme issaba désigne les anciennes figures du système qui étaient réputées proches de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

Après la chute de ce dernier en avril 2019 sous la pression du hirak, d’anciens premiers ministres, des ministres, des chefs d’entreprises et d’autres hauts responsables ont été arrêtés et lourdement condamnés par la justice pour des faits liés à la corruption.

Station de dessalement de Fouka : Tebboune menace de faire appel à l’armée

Il a menacé de confier la sécurité de cette station à l’armée. « Cette station a connu beaucoup de sabotages. Il y avait une bande qui était financée par une autre qui est celle de l’argent et qui tentait quotidiennement de saboter l’approvisionnement en électricité etc. Attention ! », a dit le président Tebboune.

Le chef de l’État a demandé aux autorités locales d’assurer un « gardiennage assidu » de cette station de dessalement de l’eau de mer. « Il ne faut pas nous obliger à la mettre sous la protection de l’armée », a menacé le président Tebboune qui a révélé qu’en 2021, des tentatives avaient eu lieu pour provoquer l’anarchie dans le pays en utilisant la liquidité bancaire, les problèmes d’approvisionnement en eau de la population, les protestations des médecins.


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