Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a brandi, ce lundi 18 septembre, la menace de grève pour dénoncer « l’injustice dont Dr Ouali est la victime ». Docteur Ouali est incarcérée depuis fin juillet dans le cadre de l’enquête sur le décès à Djelfa d’une mère et son bébé.
« Le SNPSP attend la décision de la justice pour réagir. Cette décision changera beaucoup de choses dont la démarche syndicale du SNPSP », a précisé Lyes Merabet, président du SNPSP. « Certes, nous sommes justiciables comme tous les citoyens algériens. Mais dans cette affaire, on a constaté une injustice, une atteinte à la liberté des gens. L’affaire est politisée pour calmer la rue », a accusé le responsable syndical.
Lyes Merabet appelle « le ministère de la Santé à résoudre les problèmes de fond dans le secteur au lieu de s’attarder sur des futilités ». « Présenter les blouses blanches comme des bouc-émissaires ne va pas résoudre la situation du secteur. Au contraire, ça va l’aggraver davantage », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Dr Merabet a dénoncé « la démarche du ministère de la Santé qui maintient le flou autour » du projet de la loi sanitaire. « À présent on ne sait pas encore si la loi est retirée ou si elle est maintenue. Nous n’avons aucune information », a-t-il dit. Le président du SNPSP a également appelé les responsables du secteur à « assainir le secteur de la Santé des bras cassés ».