Le procès de l’écrivain et militant Abdeslam Abdennour et plusieurs autres détenus s’ouvre ce dimanche 13 novembre devant le tribunal de Dar El Brida (Alger), annonce le comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Parmi les activistes concernés par ce procès figurent Hamza Bououne, Tahar Amichí, Bouaziz Ait Chebib (ancien président du MAK), Lounes Hamzi (détenus) et Mira Moknache, Chelbabi Nadir, Yahia Iguenatene (sous contrôle judiciaire) ainsi que 24 d’autres prévenus qui comparaîtront libres.
| Lire aussi : Libération de Mohamed Mouloudj et d’autres détenus : le PT réagit
Poursuivis pour des accusations criminelles en vertu de l’article 87-bis du Code pénal, ces activistes ont bénéficié en mai dernier d’un non-lieu partiel, et les faits ont été requalifiés en délit. Ils seront donc jugés en correctionnelle.
Les personnes détenues ont été arrêtées en septembre 2021 dans différentes localités de la Kabylie.
Un autre groupe d’activistes arrêté à la même période et accusé d’appartenance au MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) a été jugé devant le même tribunal le 19 octobre dernier.
Les prévenus, dont le journaliste Mohamed Mouloudj, ont été acquittés ou condamnés à des peines déjà purgées. Ils ont tous été remis en liberté.
| Lire aussi : Activistes et militants détenus : plus de 70 personnes libérées ou acquittées
Le Parti des Travailleurs (PT) espère que les activistes jugés ce dimanche retrouveront eux aussi la liberté.
Dans un communiqué rendu public samedi 12 novembre, le parti dirigé par Louisa Hanoune a exprimé l’espoir que « le processus » de libération des détenus d’opinion se poursuive et appelé à l’ « abandon des poursuites » à l’encontre de tous ceux qui sont encore poursuivis pour des délits politiques et d’opinion.
Le parti lance à l’occasion, un appel pour fermer « la parenthèse des atteintes aux libertés démocratiques fondamentales ».