Deux Algériens, qui font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), sont soupçonnés d’agression au cutter et de viol dans un train.
Pour le premier, il est soupçonné d’avoir agressé au cutter une femme en région parisienne. L’agression a eu lieu samedi vers 21h30 à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, devant le parking de la résidence de la femme, selon Le Figaro.
L’homme a défiguré son ex-compagne au cutter. Les deux personnes vivaient ensemble avant de se séparer il y a une semaine.
La victime, âgée de 37 ans, a été sauvée par des passants, puis transportée à l’hôpital par les pompiers. Ses jours ne sont pas en danger. Connu des services de police, cet Algérien est activement recherché, selon la même source.
Un Algérien sous OQTF soupçonné de viol dans un train
Vendredi, un autre Algérien en situation irrégulière en France, a été placé en détention provisoire, après avoir été interpellé mercredi 25 janvier suite à une agression sexuelle dans un train entre Lyon et Grenoble. L’homme, âgé de 19 ans, est soupçonné d’avoir violé la jeune femme.
Il a été interpellé à la gare de Voiron après que la victime ait alerté les contrôleurs du train. Selon le procureur de Grenoble, l’Algérien a nié les faits de viol, et affirmé que la jeune femme de 20 ans était consentante. Sans condamnation dans son casier judiciaire, cet Algérien qui est en situation irrégulière en France, sera jugé le 20 mars prochain devant le tribunal correctionnel.
En octobre dernier, une Algérienne sous OQTF, a été arrêtée et placée en détention provisoire, après le meurtre atroce de Lola, une jeune collégienne de 12 ans dans le XIXe arrondissement de Paris. L’affaire a suscité de vives attaques de la part de l’extrême-droite contre les immigrés d’origine algérienne.
En septembre 2021, les clandestins algériens faisant l’objet d’une OQTF, ont été au cœur d’une grave crise diplomatique entre la France et l’Algérie. Paris avait décidé de réduire drastiquement le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens.
Une décision justifiée officiellement par le refus des autorités algériennes de délivrer les autorisations nécessaires pour le rapatriement des clandestins en situation d’expulsion en France.
Cette sanction a duré officiellement jusqu’à décembre 2022 où le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé au cours d’une visite en Algérie, la fin de la crise des visas entre Paris et Alger.
La fin de la crise des visas entre les deux pays est intervenue après le réchauffement des relations politiques franco-algériennes, acté lors de la visite du président Emmanuel Macron en août dernier en Algérie.
Cette visite avait été suivie de celle de la Première ministre française Elisabeth Borne en octobre dernier en Algérie, alors que le président Abdelmadjid Tebboune est attendu en visite d’Etat en mai prochain en France.