Trois militants du FFS, dont deux secrétaires nationaux, ont été arrêtés ce mercredi en début d’après-midi par des « policiers en civil » à proximité de la Grande Poste à Alger alors qu’ils distribuaient des tracts appelant au boycott de l’élection présidentielle.
Il s’agit du secrétaire national à la solidarité, Idir Koceila, du secrétaire au mouvement estudiantin, Massinissa Boussekine et d’un militant de la fédération de Tizi-Ouzou, Mustapha Sammet. Conduits au commissariat de « Cavaignac », les trois militants n’ont toujours pas été relâchés à l’heure où nous mettons l’information en ligne.
Tout en dénonçant cette arrestation, le FFS appelle à la libération immédiate de ses militants. « La machine de répression, comme a dit Ouyahia, est en marche », soutient le chargé de communication du FFS, Jugurtha Abbou. « Cela renforce notre conviction de la panique d’un régime finissant », dit-il.
Une délégation de la direction du parti et des avocats se sont dirigés vers le commissariat pour apporter leur soutien à leurs cadres et réclamer leur libération, selon notre source.