Deux communes de Béjaïa et de Tizi-Ouzou ont été « exclues du programme Capdel » lancé par le ministère de l’Intérieur en coopération avec l’Union Européenne et visant à renforcer leurs compétences en développement local et en démocratie participative, a dénoncé, ce mecredi 14 janvier, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH).
Le programme concerne dix communes pilotes réparties sur le territoire national choisies pour « leurs vocations touristiques, agricoles, artisanales ». Il vise à aider ces communes à se développer sur quatre axes qui concernent la démocratie participative, la modernisation des services publics, le développement économique local la gestion des risques environnementaux au niveau local.
Alors que le programme « avance bien » au niveau des huit autres communes, les deux communes de Beni Maouche à Béjaia et de Tigzirt à Tizi-Ouzou sont « bloquées depuis des mois sans aucune explication », dénonce la LADDH.
« Le maire de la commune de Beni Maouche a déjà lancé un cri d’appel pour la relance de ce programme », explique l’ONG qui affirme avoir été « saisie par le maire de cette localité et par plusieurs acteurs locaux de la société civile ».
Une question orale adressée, à ce sujet, par un député de la wilaya de Béjaia au ministre de l’Intérieur attend toujours une réponse, selon la LADDH qui « lance un appel pressant aux pouvoirs publics de relancer ce programme dans les deux communes de Kabylie au même titre que les autres concernées sur le territoire national ».