Les nouvelles informations liées aux épidémies animales sont inquiétantes. Alors que les éleveurs sont dans le désarroi à cause du retard de l’arrivée du vaccin contre la peste des petits ruminants qui continue de décimer des milliers d’ovins, une autre épidémie est en train de progresser.
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Selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), la fièvre aphteuse progresse en Algérie. Selon des données publiées le 8 janvier par cette organisation intergouvernementale basée à Paris et chargée d’améliorer la santé animale dans le monde, « au total, 87 foyers de fièvre aphteuse ont été déclarés en Algérie depuis le 22 juin 2018, date du premier foyer. Les autorités algériennes ont déclaré 34 foyers de fièvre aphteuse de sérotype O à l’OIE le 31/12/2018. Les dates de confirmation s’étalent du 03/09/2018 au 12/11/2018 ».
« Depuis le premier foyer déclaré le 22 juin, c’est la première fois que des ovins et caprins sont signalés infectés. Pour ces 34 nouveaux foyers, 834 cas ont été recensés dont 91 animaux morts. Pour les bovins, une campagne de vaccination annuelle avait été lancée le 10/10/2018 avec un vaccin bivalent O et A. Pour les petits ruminants, une vaccination périfocale a été mise en place », détaille l’OIE.
«Le sérotype identifié est le sérotype O, topotype East Africa 3», précise encore l’OIE qui cite un rapport du laboratoire de référence FAO du 10 juillet dernier. Selon la même organisation internationale, « quatre foyers de fièvre aphteuse ont été détectés entre le 15 et 19 décembre et déclarés à l’OIE le 24 décembre en Tunisie ». «Le sérotype O a été identifié, mais nous ne savons pas encore s’il s’agit ou non du même qu’en Algérie », souligne l’OIE qui a été créée en 1924 sous le nom d’Office international des épizooties.
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L’OIE est reconnue comme référence par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et compte 182 pays et territoires membres en 2018. Concernant la peste des petits ruminants, le ministère algérien de l’Agriculture avait déclaré avoir « mobilisé un budget de 400 millions de dinars pour l’acquisition du vaccin ».
Les services vétérinaires ont promis d’entamer, durant ce mois de janvier, une campagne de vaccination du cheptel. Mais l’attente des éleveurs est longue. Ces derniers pressent le gouvernement d’accélérer les choses et de mettre à leur disposition un vaccin le plus rapidement possible car la maladie continue de tuer des milliers de petits ruminants.
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