Une secousse de magnitude 5,2, suivie d’une autre de 4,5, ont fait trembler jeudi soir le centre-est de l’Italie, selon l’Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV), provoquant des dégâts mais sans qu’aucune victime ne soit signalée dans l’immédiat.
La première secousse a eu lieu à 20H19 (18H19 GMT) près de Montelcifone, dans le Molise, à 9 km de profondeur, selon les premières estimations de l’institut. La seconde, au même endroit, s’est produite à 22h22 (20H22 GMT).
Les deux secousses ont été ressenties sur la côte adriatique et dans la baie de Naples, et dans une moindre mesure jusqu’à Rome.
“Il y a eu un énorme grondement et une très grande peur”, a témoigné à la télévision Nicola Fratangelo, coordinateur de la protection civile de la région du Molise, après la première secousse.
“Tous les gens sont dans la rue. Il y a quelques vieux murs effondrés et des fissures sur des façades mais aucun dégât important n’est signalé”, déclaré à la radio Franco Pallota, maire de Montelcifone.
Les pompiers ont évoqué dans les médias de nombreux appels pour des bâtiments endommagés, des corniches et des balcons écroulés, mais précisé sur Twitter ne pas avoir été contacté pour secourir des personnes.
Située à cheval entre la plaque euro-asiatique et la plaque africaine qui la pousse vers les Balkans au nord, l’Italie voit une grande partie de son territoire soumis à un risque sismique élevé.
Le centre du pays a connu une série noire depuis deux ans avec notamment un séisme de magnitude 6 qui a fait près de 300 morts en août 2016 à Amatrice.