Abderrahmane Arar, président du Forum civil pour le changement (FCPC) a révélé, ce lundi 22 juillet, l’existence de « contacts » avec le pouvoir pour mandater les personnalités proposées pour mener le dialogue et la médiation en vue de trouver une issue à la crise politique.
Dans un entretien à TSA Arabi, Abderrahmane Arar a rejeté les accusations d’une partie de l’opposition qui reproche au Forum de travailler en faveur du pouvoir, affirmant que l’initiative est indépendante. « Ni Bensalah, ni Gaid Salah ni les services de renseignements ne sont en mesure de nous dicter notre initiative qui vise à participer à faire sortir le pays de la crise », a-t-il dit.
Selon M. Arar, « la réaction positive du pouvoir est une position en faveur de l’Algérie et non en faveur du Forum. Actuellement, il y a des contacts avec le pouvoir parce que nous ne pouvons pas ignorer cette option. Mais ceux qui nous accusent d’avoir conclu un accord sont ceux qui veulent continuer dans la situation d’impasse que nous vivons ».
« Notre position concernant le chef de l’État est celle du peuple. Mais nous sommes convaincus que c’est l’armée qui détient le pouvoir de décision. C’est pour cette raison que notre message était destiné à l’institution militaire qui a répondu, via le chef de l’État. Nous ne l’avons jamais caché parce que nous sommes tenus de traiter avec la partie officielle qui détient le pouvoir de décision », a-t-il ajouté.
Quelles sont les personnalités qui vont figurer dans le panel qui mènera le dialogue ? « La liste n’est plus entre nos mains. Actuellement nous attendons que les personnalités qui feront l’objet d’un consensus après les discussions soient mandatées officiellement pour mener le dialogue », a répondu M. Arar.