Soufiane Djilali a dénoncé, ce dimanche 22 décembre, « l’attaque en règle » dont feraient l’objet lui et son parti Jil Jadid sur les réseaux sociaux. « Mais qu’est-ce qui a pu justifier une telle avalanche de critiques qui se veulent les plus offensantes et les plus brutales les unes plus que les autres ? », s’interroge le président de Jil Jadid, dans une « mise au point » diffusée ce dimanche soir.
« S’il est naturel que des citoyens s’interrogent sur les positions des partis politiques, les débattent et parfois les critiquent, il est évident qu’aujourd’hui nous sommes devant une cabale organisée et concertée de très grande ampleur, avec une forme abjecte de haine, de mensonge et de violence », poursuit Soufiane Djilali qui affirme que « viendra le moment où toutes les vérités apparaîtront d’elles-mêmes ».
Selon Soufiane Djilali, ces attaques seraient liées à ses dernières déclarations concernant l’offre de dialogue du président Tebboune. Le chef de Jil Jadid avait accepté le principe d’un dialogue avec le pouvoir en posant des conditions, dont la libération des détenus d’opinion, l’ouverture des médias et du champ politique. Or, selon Djilali, ces exigences ne sont pas nouvelles. Elles « ont été formulées pour la première fois et officiellement par Jil Jadid, le 6 Juillet lors de la conférence des partis politiques et de la société civile », rappelle-t-il. « Les exigences de Jil Jadid ont été pourtant reprises systématiquement par les autres partis politiques et les personnalités indépendantes sans susciter la moindre critique », fait-il remarquer.
Malgré les critiques, Soufiane Djilali affirme maintenir la même ligne politique. « Oui, Jil Jadid fera en sorte de convaincre ses concitoyens pour arriver à concrétiser, dans le cadre de la démocratie, la construction du pays et non pas sa destruction pour flatter un égo ou pour faire fortune », écrit-il. Avant de conclure : « Le parcours de chacun est clair ».