Abdallah Djaballah reste droit dans ses bottes. Le chef du Front pour la justice et le développement (FJD) conditionne sa participation au dialogue par le départ de Bedoui et Bensalah.
Cette demande l’a réitérée hier samedi lors de la réunion du conseil consultatif de son parti, selon le compte-rendu publié sur la page Facebook de Lakhdar Benkhalaf, ce dimanche.
« Le peuple vit une crise de confiance avec le pouvoir, et il est déterminé à poursuivre sa révolution pacifique, tout en maintenant ses revendications. Il n’y a aucun moyen de le convaincre de l’utilité du dialogue, sans que des mesures pour renforcer la confiance, ne soient prises », et parmi lesquelles « le départ de Bedoui et de son gouvernement et de Bensalah, le président illégitime refusé par le peuple », a détaillé Djaballah devant le Conseil consultatif de son parti.
Le « cheikh » réclame aussi « la satisfaction des mesures contenues dans la plateforme d’Ain Benian ». Il met en garde contre « les solutions partielles et superficielles rejetées par le peuple » et « la politique du fait accompli ».
Abdallah Djaballah, qui a déjà fustigé le panel de Younes, assure que le dialogue est la seule solution pour sortir le pays de la crise, tout en réitérant son refus d’un dialogue dont l’objectif est de contourner la volonté populaire.