Les exportateurs et les opérateurs économiques actifs dans le domaine des produits agro-alimentaires dérivés sont dorénavant autorisés à exporter les produits de terroir, à la condition que la matière première utilisée ne soit pas subventionnée par l’État, a indiqué ce samedi le ministère du Commerce.
Ainsi, des produits de terroir, à l’image du frik, dioul et autre mermez sont désormais autorisés à l’exportation, et ce, conformément aux tarifs douaniers fixés.
Il a été également autorisé d’exporter les produits agro-alimentaires dérivés ou ceux dont les matières premières subventionnées entrent dans la composition, comme les différents types de pâtes alimentaires, le couscous, la semoule et la farine, à condition que l’exportateur prouve que la matière première utilisée dans la production des produits destinés à l’exportation, a été importée par lui ou acquise du marché local (production nationale).
L’autre condition est qu’elle n’influe nullement sur l’approvisionnement régulier du marché national, et ce, en soumettant les opérateurs économiques activant dans ce domaine à un engagement visé par les services de commerce de wilayas et les services des douanes relevant du même territoire.
Selon le communiqué du ministère du Commerce publié via l’agence officielle, l’annonce de ces mesures est intervenue après l’étude élaborée par le groupe de travail technique qui a regroupé les secteurs du Commerce, d’Industrie et d’Agriculture autour du thème d’exportation des produits agro-alimentaires dérivés et dont des matières premières subventionnées entrent dans leur composition.
En outre, le département de Kamel Rezig a indiqué qu’il sera procédé à la mise en place d’un mécanisme de calcul du différend entre le prix réel et le prix subventionné du blé par les services de l’office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), dans le cadre d’une commission sectorielle technique commune, en vue de verser le différent, à savoir le prix réel importé par les opérateurs économiques exportateurs.
Le communiqué indique enfin qu’il a été autorisé d’exporter les produits agro-alimentaires produits selon le mécanisme du régime douanier “admission temporaire en vue d’améliorer la fabrication” dans la production et l’étiquetage.