Politique

23e vendredi : un test pour le processus de dialogue

22h30. Fin de ce direct.
19h10. Smail Lalmas, membre du Panel de personnalités explique sa démarche aux manifestants

18h28. Le PT affirme que des militants et des militantes du parti ont été interceptés ce vendredi à Alger. “Après avoir pris connaissance du contenu des banderoles où étaient inscrits “libération des détenus politiques et d’opinion” et “souveraineté populaire = assemblée constituante souveraine”, les policiers, menaçant de prendre tous les militants en “cellule” ont confisqué banderoles, pancartes et posters de Louisa Hanoune”. Le camarade R. Tazibt, dirigeant du parti, présent sur les lieux a tenté de raisonner les policiers en indiquant que ceci était contraire au discours du président de l’État par intérim qui recevait la veille un panel de six personnalités où il était question de mesures d’apaisement et de liberté de manifestations. L’officier de police a riposté que “vous pouvez manifester mais sans ce type de slogans”.

18h20. Des marches pacifiques se sont déroulées ce vendredi, pour la 23e fois consécutive depuis le 22 février dernier, dans plusieurs wilayas du pays : Alger, Oran, Constantine, Bejaia, Boumerdes, Chlef, Mostaganem, Sidi Bel Abbès, Tiaret, Annaba, Tizi Ouzou, Bouira, Médéa, Blida, Tipaza, Mila, Skikda, Batna, Khenchela, El Tarf, Tlemcen, Mascara, Saida, Tissemsilt, El Bayadh et Naâma. Les manifestants ont scandé des slogans contre le dialogue avec les issabates (bandes), pour le départ de Bensalah et Bedoui, etc.

18h10. Fin de la manifestation du 23e vendredi à Alger.

(Crédits : TSA)


17h32. Sidi Bel Abbès : les citoyens se sont de nouveau mobilisés ce vendredi pour réitérer leurs doléances politiques. “Libérerez les détenus politiques”, “Pour un Etat de droit et les libertés”, ont notamment scandé les manifestants qui se disent “déterminés” à ne pas abandonner le combat de rue.

16h40. Panel de dialogue : la réaction de Karim Tabbou.


16h39. Mostaganem : “Nous avons gagné la coupe d’Afrique, il reste la bande”, insistent vendredi les marcheurs.

15h59. Mostaganem : “Pas de négociations avec la bande”, “Qu’ils partent tous”, scandent les manifestants au centre-ville. Sous un soleil de plomb, ils réclament l’instauration d’un Etat civil. (Source www.mostaganem-aujourdhui.com).

>> Lire sur TSA : Commission nationale de dialogue : les réactions

15h51. Panel de dialogue : la réaction de Mohcine Belabbas.


15h48. Tizi Ouzou : foule impressionnante pour le 23 e vendredi.


15h47. Chlef : en dépit d’une forte canicule, des centaines de manifestants ont marché dans la rue lors de cette journée du vendredi pour réitérer leurs revendications politiques liées à “la nécessité de restituer le pouvoir au peuple”.

15h31. Constantine : des manifestants disent non au dialogue avec la issaba.


15h28. Alger : l’emblème amazigh refait son apparition. Des emblèmes amazighs ont été déployés par certains manifestants, notamment parmi la foule dans laquelle se trouvaient le président du RCD, Mohcine Belabbas et le député Athmane Mazouz.

15h22. Tizi Ouzou : des manifestants disent non au dialogue et réclament le départ du système.


15h06. Constantine : des banderoles brandies par les manifestants.

[ Photo : TSA ]


[ Photo : TSA ]


15h05. Constantine : banderole géante composée de drapeaux nationaux. Sur chaque drapeau est inscrit le nom d’une wilaya.


15h00. Alger : Karim Tabbou et l’activiste Samir Benlarbi manifestent ensemble pour réclamer le changement.


14h58. Panel de dialogue : la réaction de Ramdane Taazibt (PT).


14h56. Panel de dialogue : la réaction de Ali Laskri.


14h56. Oran : ils sont des milliers à descendre dans la rue ce vendredi pour crier : “Y en a mare de ce pouvoir”.

14h55. Mostaganem : des centaines de personnes manifestent actuellement dans le centre-ville pour réclamer “la démocratie, un Etat de droit et la libération des détenus d’opinion”.

14h52. Tizi Ouzou : foule impressionnante pour le 23 vendredi. Des manifestants scandent : “Le peuple veut l’indépendance”.

[ Photo : TSA ]


14h51. El Tarf : des manifestants dans la rue pour réclamer le changement.

[ Photo : TSA ]


14h50. Tiaret : des manifestants défilent dans la rue pour réclamer une transition démocratique.

14h49. Tlemcen : les manifestants défilent dans la rue en ce moment pour réclamer “la restitution du pouvoir au peuple”.

14h35. Constantine : début de la manifestation du 23e vendredi.

[ Photo : TSA ]


14h34. Alger : des manifestants appellent à la libération de Bouregaa.


14h31. Tizi Ouzou : des dizaines de milliers de manifestants participent à la marche du 23e vendredi des manifestations pour le départ du système.

14h29. Oran : la manifestation au centre-ville a commencé. Les premiers manifestants entament leur marche hebdomadaire à partir de la place du premier novembre (ex-place d’armes) en direction du boulevard Emir Abdelkader. Les manifestants réclament un Etat civil et démocratique.

14h14. Début de la manifestation à Bejaia. La mobilisation est forte, selon la page locale Bejaia Sois L’Observateur.


13h33. Bouira : début de la marche du 23e vendredi.

12h53. Les premiers manifestants commencent à se rassembler à la place publique de Bouira en prévision de la marche du 23e vendredi.

12h50. Alger : des manifestants empêchent la police d’arrêter un manifestant. Ce dernier a été violenté par les policiers.

[ Photo : TSA ]


12h20. Alger : les manifestants scandent : “Le peuple veut l’indépendance” et “Pouvoir assassin”.


12h15. Alger : la police fortement déployée pousse les manifestants sur les trottoirs, les empêchant d’occuper la voie publique.

[ Photo : TSA ]


11h30. VIDÉO. Les manifestants sont de plus en plus nombreux à Alger-centre.


11h20. Contrairement aux autres vendredis, les policiers n’empêchent pas les journalistes et les citoyens de prendre des photos ou de filmer.

[ Photo : TSA ]


11h10. Les premiers manifestants à la Grande Poste. Ils scandent des slogans hostiles au pouvoir. La police tente de les repousser.

[ Photo : TSA ]


10h45. Aux entrées d’Alger, les barrages filtrants de la gendarmerie nationale sont toujours en place. D’importants embouteillages signalés à l’entrée est de la capitale.

10h35. Comme tous les vendredis, le métro est fermé.

[ Photo : TSA ]


10h28. Le tramway fonctionne un vendredi pour la première fois depuis le 1er mars.


10h24. 


09h45. A Alger, le dispositif policier est similaire aux vendredis précédents : déploiement important, places publiques occupées par la police… Toutefois, aucune arrestation ni fouille de manifestants n’a été signalée contrairement aux précédentes semaines.

[ Photo : TSA ]


Les Algériens s’apprêtent à manifester pacifiquement à travers tout le pays pour le 23e vendredi consécutif depuis le 22 février. Cette nouvelle mobilisation intervient au lendemain de l’annonce de la mise en place d’une commission de six personnalités chargées de mener le dialogue et la médiation pour une sortie de crise.

Karim Younès, Fatiha Benabou, Smaïl Lalmas, Azzedine Benaïssa, Lazhari Bouzid et Abdelouahab Bendjelloul ont été reçus jeudi par le président Abdelkader Bensalah où ils ont officiellement été chargés de mener le processus de dialogue. Mais les six personnalités ont posé leurs conditions au chef de l’Etat, notamment la mise en place de mesures d’apaisement.

« La commission insiste sur la nécessité de voir l’Etat prendre des mesures d’apaisement susceptibles de créer un climat propice pour un dialogue sincère qui répond aux aspirations du peuple et qui débouchera sur l’organisation d’élections présidentielles transparentes, honnêtes et libres dans les meilleurs délais. Parmi ces mesures, la libération de tous les détenus du hirak, la levée des pressions sur les médias, la mise en place des conditions qui permettent aux citoyens d’exercer leur droit constitutionnel au rassemblement et aux manifestations pacifiques », a résumé Karim Younes qui a été nommé à la tête du Panel de personnalités chargées de mener le dialogue.

| LIRE AUSSI : Dialogue : chronique d’un accouchement difficile

Ce vendredi, le dispositif de sécurité sera particulièrement scruté, notamment à Alger où la police a déployé d’importants moyens ces dernières semaines pour limiter le nombre de manifestants. Le dispositif qui sera mis en place aujourd’hui pourrait donner une première indication sur les intentions du pouvoir et sa capacité à tenir ses engagements vis-à-vis de la commission de dialogue national.

De leur côté, les manifestants, à travers leurs slogans, devraient faire connaître leur position concernant cette formule de dialogue proposée par le pouvoir.

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