Politique

24e vendredi : suivez les principaux événements de la journée

22h55. Fin de ce direct.

>> LIRE SUR TSA : 24e vendredi : à Alger, les manifestants brandissent la menace de la désobéissance civile
19h30. Des manifestations pacifiques se sont déroulées ce vendredi dans plusieurs villes du pays : Alger, Oran, Constantine, Tlemcen, Annaba, Tizi Ouzou Bejaia, Bouira, Setif, Jijel, Mostaganem, Mascara, Sidi Bel Abbes, Chlef, Tébessa, Khenchela, Tipaza, Djelfa, Saida, Ain Temouchent, Tissemsilt….

Les manifestants ont réclamé le départ des symboles du système dont Bensalah et Bedoui, et le changement radical. Ils ont dit non au dialogue avec la bande. Des manifestants ont réclamé la libération des détenus du Hirak et menacé de recourir à la désobéissance civile.

19h10. Jalal Mokrani, militant de RAJ arrêté ce vendredi à Alger, a été libéré en fin de journée mais “la police a confisqué son téléphone”, dénonce l’association.

17h35. Les manifestants étaient au rendez-vous ce vendredi à Annaba avec des slogans hostiles au pouvoir.

[Crédits : Ghoualmi Mourad]


16h54. Mascara : le mouvement populaire né en février dernier est loin de s’essouffler. Des centaines de manifestants ont investi la rue, ce vendredi, pour notamment dénoncer “un monologue que s’apprête à mener le pouvoir avec lui même”.  “oui à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution qui stipulent que “la souveraineté émane du peuple””.

>> LIRE SUR TSA : Le FFS rappelle les conditions d’un « véritable dialogue »
16h30. Comme dans de nombreuses wilayas du pays, les manifestants sont sortis à Setif pour réclamer le changement.

16h10. VIDÉO. Quand Mohcine Belabbas croise Mustapha Bouchachi au milieu de la manifestation à Alger.


16h08. Mostaganem : en dépit de la forte chaleur et la période des vacances, la mobilisation reste intacte dans la ville, maintenant les mêmes revendications réclamées chaque fin de semaine notamment l’instauration d’un état civil de droit et de justice. Les manifestants ont exprimé leur refus quant au dialogue en présence des deux “B” et insistent sur leur départ. (Source mostaganem-aujourdhui.com)

16h00. Sidi Bel Abbès : La forte canicule qui a sévi n’a pas dissuadé les citoyens à se mobiliser et investir la rue ce vendredi.

15h59. Ain Defla : les manifestants sont au rendez-vous du 24e vendredi.


15h54. Oran: Les milliers de manifestants ont convergé vers le siège de la wilaya pour observer le traditionnel rassemblement marquant la fin de la marche du vendredi. Beaucoup de slogans sont scandés par les très déterminés manifestants dont notamment “Djazaïr Hora Démocratia (Algérie libre et démocratique)”. La mobilisation pacifique a été au rendez-vous aujourd’hui.

15h44. Tlemcen : des centaines de manifestants ont marché dans la rue ce vendredi pour réitérer les doléances du mouvement citoyen liées à la nécessité de l’entame d’un processus démocratique. Des manifestants ont également fustigé le dialogue prôné par le panel qualifié de “manœuvre vaine”.

15h23. Relizane : les manifestants ont réitéré leur revendication la “construction d’un Etat de droit”.

15h18. La marche du 24ème vendredi des manifestations pour le départ du système vient de débuter à Tizi Ouzou.

15h09. Constantine : les manifestants scandent : “FLN dégage, RND dégage, Bensalah dégage, Bedoui dégage”.


14h53. Constantine : les manifestants demandent l’application des articles 7 et 8.

[ Photo : TSA ]


14h52. Constantine : les manifestants réclament le départ du gouvernement Bedoui.


14h51. Constantine : les manifestants portent un cercueil où est écrit : mort de la gouvernance des serpents.

[ Photo : TSA ]


14h44. Constantine : les manifestants sont au rendez-vous du 24e vendredi.

[ Photo : TSA ]


14h32. Mostaganem : les manifestantes et manifestants observent une marche ce vendredi au centre-ville. “Pas de dialogue avec les issabat“, scandent les manifestants.

14h30. Alger : la marche se déroule normalement. Malgré la chaleur, les manifestants sont sortis en nombre pour réclamer le changement.

14h25. Oran : “Klitou leblad ya serraqin (Vous avez pillé le pays espèces de voleurs)”, crie la foule au passage devant le siège du FLN, rue Emir Abdelkader.

14h12. Oran : début de manifestation à la place du premier novembre (ex-place d’armes) où une procession humaine entame son défilé hebdomadaire pour la 24e fois consécutive. La mobilisation s’annonce intacte. La chaleur est supportable. l’ambiance est festive.

14h01. El Tarf : une marche se déroule actuellement pour réclamer le changement.

[ Photo : TSA ]


13h54. Bouira : une marche imposante se déroule actuellement dans les rues de la ville. Les manifestants déploient une immense banderole composée de drapeaux algériens qui portent chacun le numéro d’une wilaya du pays.


13h52. La marche du 24e vendredi a commencé à Bouira.

13h50. Les arrestations se poursuivent à Alger. Djalal Mokrani , membre du bureau national de RAJ, vient d’être interpellé par la police à la place Audin, Alger-centre, annonce l’association qui ajoute : “Nous exigeons sa libération immédiate”.

12h47. Alger : les manifestants de plus en plus nombreux scandent : “Le peuple veut l’indépendance”.


11h59. Alger : plusieurs manifestants arrêtés par la police.

11h45. Alger : les policiers tentent d’empêcher les manifestants de se regrouper dans le centre-ville.

[ Photo : TSA ]


10h53. Alger : les manifestants scandent “dawla madania machi askaria”. Un important dispositif policier est déployé dans le centre-ville de la capitale. Des interpellations ont été opérées par les policiers.


10h51. Alger : les manifestants affluent au centre-ville.

[ Photo : TSA ]

Alors que le processus de dialogue est mal engagé avec le refus des autorités de faire la moindre concession aux membres du panel concernant notamment les mesures d’apaisement réclamées, les Algériens s’apprêtent à manifester pour le 24e vendredi consécutif à travers plusieurs wilayas du pays.

Tout au long de la semaine, des appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux, avec toujours les mêmes mots d’ordre ciblant les symboles du pouvoir. Ce vendredi, les manifestants devraient également répondre au panel de dialogue qui, hier, a décidé de poursuivre sa mission sans insister sur les préalables.

L’équipe du panel entamera dès le début de la semaine prochaine ses consultations, avec des acteurs politiques et de la société civile. « On n’a pas le droit de ne pas être optimise. Nous avons accepté de mener cette mission. C’est notre conscience qui nous guide et la nécessite de faire quelque chose pour notre pays. On n’a rien à perdre à essayer de contribuer à trouver une solution à la crise. On a tout à gagner. Si on échoue, c’est une expérience qui risque d’être fatale pour le pays. C’est toute l’option du dialogue qui risque de tomber à l’eau. Il est difficile pour l’Etat d’organiser seul l’élection, sans le dialogue », a expliqué une source proche du panel. « Pour nous, il est impensable d’échouer », a-t-elle ajouté.

Le maintien de la mobilisation sera l’un des principaux enjeux de ce 24e vendredi qui coïncide avec le début du mois d’août qui s’annonce décisif pour les deux camps. Le mouvement populaire, entamé en février et qui a résisté aux manœuvres de division, à la répression, aux effets du jeûne pendant le ramadhan et à la canicule de juillet, n’a plus que quatre semaines à tenir.

Les observateurs s’accordent à dire que si la mobilisation ne baisse pas sensiblement durant ce mois d’août, il sera difficile de la voir reculer en septembre avec la rentrée sociale, le retour de meilleures conditions climatiques et l’absence de perspective de sortie de crise.

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