23h00 : fin de ce Direct.
>> Lire sur TSA : Six militants du RAJ arrêtés par des agents en civil à Alger
18h40. RAJ annonce l’interpellation de trois de ses militants en fin de journée après la manifestation à Alger. Un autre militant de l’association avait été interpellé en fin de matinée.
18h23. Alger, la mobilisation du 33e vendredi vue du balcon d’un immeuble de la rue Didouche
18h10. Des manifestations populaires pacifiques se sont déroulées ce vendredi dans plusieurs villes du pays pour le 33e acte du mouvement populaire. Les manifestants ont réitéré leurs principales revendications relatives au départ des symboles du régime, un changement radical pour instaurer l’État de droit et ont réclamé la libération des détenus du hirak. Ils ont également dit non aux élections dans les conditions actuelles et réitéré leur attachement à l’unité nationale. Les manifestations on eu lieu à Alger, Oran, Tlemcen, Annaba, Bejaia, Mostaganem, Bouira, Chlef, Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbes, Jijel, Biskra, Bordj Bou Arreridj, Biskra, Tiaret, Blida, Mascara, Constantine, ….
17h40. Bouira : les manifestants se sont dispersés dans le calme. À la fin de la marche, la foule s’est rassemblée devant la maison de culture en scandant des slogans hostiles au pouvoir.
17h20. Alger : les manifestants commencent à se disperser dans le calme.
17h00. Sidi Bel Abbès : plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce vendredi pour exprimer leur rejet des élections du 12 décembre prochain et réclamer « le droit d’avoir des opinions politiques sans subir la répression ».
16h49. Tiaret : ce vendredi a été marqué par une forte mobilisation de rue. « Makanch intikhabat maa el aiissabate (Pas e vote avec les bandes) », « Libérez les détenus politiques », ont notamment clamé les manifestants.
16h48. Alger : les manifestants rendent hommage aux victimes du 5 octobre 1988.
16h35. Bejaia : une marche imposante pour le 33e vendredi, les manifestants ont une nouvelle fois rejeté les présidentielles dans les conditions actuelles.
16h28. Oran renoue avec les grandes manifestations ayant prévalu au printemps dernier. Les mots d’ordre les plus exprimés ont trait au rejet du processus électoral qui est loin de garantir des élections libres en décembre prochain. La libération des détenus d’opinion et un Etat de droit sont aussi des revendications portées par les manifestants. L’ambiance est bon enfant, les Oranais ont manifesté comme chaque vendredi en famille et dans le calme.
15h36. Tlemcen : « Il n’y aura pas de vote en décembre », insistent les centaines de manifestants qui sillonnent le centre-ville.
15h24. Mostaganem : les manifestants disent non aux élections.
15h23. Alger : les deux députés et les militants de RAJ interpellés ce matin ont été relâchés, selon Nacer Abdoune député FFS. Les policiers ont agi avec « agressivité », selon lui.
15h20. Chlef : les manifestants manifestent en ce moment pour dire « non aux élections que s’apprête à organiser le pouvoir dans les mêmes conditions d’iniquité ayant prévalu depuis 1962 ».
15h08. Mostaganem : « Had el âam makanch el vot (cette année, il n’y aura pas de vote) », scandent les manifestants.
>> Lire sur TSA : FFS : « Le recours à la répression rendra le dénouement de la crise plus ardu »
15h06. Alger : les rues du centre-ville noires de monde.
15h04. Tizi Ouzou : un immense drapeau national déployé par les manifestants.
14h57. Oran : il y a une forte mobilisation ce vendredi. Les manifestants affichent une grande détermination à « poursuivre leur combat pacifique pour s’opposer aux élections ».
14h51. La marche de ce 33e vendredi a drainé plusieurs centaines de milliers de manifestants à Tizi Ouzou.
14h49. Mostaganem : des milliers de manifestants battent le pavé au centre-ville. « Olé ola, silmia silmia, olé ola ndjibou el houria (Nous allons conquérir notre liberté par la lutte pacifique) », clame la foule en chantant.
14h24. Des manifestations se déroulent aussi à Jijel et Bordj Bou Arreridj.
14h24. Oran : « Gaâ tarahlou (Vous allez tous dégager) », clament les manifestants en chantant, qui réclament par ailleurs « la libération de
tous les détenus d’opinion ».
14h22. Deux députés du FFS interpellés à Alger (Djamel Baloul et Abdoune Nacer), selon l’association RAJ. Ferhati Hacene et un autre militant de SOS Disparus ont également été interpellés, selon la même source. Le journaliste Bouzid Ichalalen a été relâché
14h19. Alger : les manifestants arrivent de partout au centre-ville.
#Alger, 33e vendredi : les manifestants arrivent de partout au centre-ville.
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14h15. Des marches populaires se déroulent actuellement à Bejaia et Tizi Ouzou.
14h14. El Tarf : les manifestants au rendez-vous du 33e vendredi.
13h19. Alger : le journaliste Bouzid Ichalalene interpellé devant le siège du RCD.
12h43. Bouira : les premiers manifestants arrivent à la place publique en prévision de la marche du 33 vendredi.
12h30. Alger : les manifestants continuent de se rassembler entre Didouche et Audin.
#Alger, 33e vendredi : les manifestants continuent de se rassembler entre Didouche et Audin.
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11h55. De nombreuses arrestations opérées à Alger-centre, particulièrement à proximité de la mosquée Rahma d’où partent de nombreux manifestants chaque vendredi.
10h55. Les premières arrestations sont signalées à Alger.
10h45
La police embarque les premiers interpellés devant la mosquée Errahma à Alger centre #الجزائر#الجمعة33#Alger#Algerie#Vendredi33 pic.twitter.com/fUjuXDKwPE— Khaled Drareni (@khaleddrareni) October 4, 2019
Les Algériens s’apprêtent à manifester aujourd’hui pour le 33e vendredi consécutif depuis le 22 février. Près de trois semaines après la convocation du corps électoral, le rejet de l’élection présidentielle dans les conditions actuelles devrait figurer parmi les principaux slogans qui seront scandés par les manifestants à travers le pays.
Le pouvoir se montre imperturbable dans la préparation de la présidentielle, en dépit du rejet exprimé par la rue et l’opposition, et depuis peu, par un nombre grandissant de maires qui refusent d’encadrer le scrutin malgré les menaces de représailles brandies par les autorités.
Ce 33e vendredi intervient également dans un contexte marqué par un durcissement de la répression. Mercredi, la justice a confirmé le maintien en détention de 25 manifestants à Alger. Karim Tabbou, arrêté au lendemain de sa libération par la chambre d’accusation de la Cour de Tipaza, a également été maintenu en détention par le tribunal de Sidi M’hamed.
Dans ce contexte, pour la première fois, l’Ordre des avocats d’Alger, qui a réitéré son soutien au Hirak, a menacé, mercredi, de boycotter les audiences des détenus du hirak, faisant part d’« atteintes aux droits de la défense ».
Parmi les dépassements signalés par l’Ordre : le non-respect du « droit de contacter les proches ou un avocat et le recours au mandat de dépôt dans des poursuites qui touchent toutes les franges de la société, en dépit du pacifisme des manifestants », ce qui, estime l’organisation, « est en porte-à-faux avec les aspirations du citoyen à l’édification d’une justice indépendante en laquelle il aura confiance ».
Enfin, ce 33e vendredi risque néanmoins d’être particulier pour sa coïncidence avec une date charnière dans la lutte pour la démocratie en Algérie. Il survient en effet à la veille de la commémoration des événements du 5 octobre 1988 qui avait vu la révolte des Algériens, sortis réclamer la liberté et de meilleures conditions de vie, réprimés dans le sang.
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Ces événements avaient certes mis fin au régime du parti unique et permis d’arracher quelques acquis démocratiques, mais le 5 octobre n’a pas tenu toutes ses promesses. Trente-et-un ans après, les Algériens sont de nouveau dans la rue pour porter, dans le fond, les mêmes revendications de changement de système et de justice sociale.