22h56. Fin de ce direct.
22h55. Un rassemblement de soutien à Louisa Hanoune est en cours sur la place de l’ex-mairie de Tizi-Ouzou. Des syndicalistes, militants de partis politiques, avocats et citoyens se succèdent au micro pour apporter leur soutien à Mme Hanoune dont l’arrestation est qualifiée de “criminalisation de l’acte politique”.
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15h26. Djilali Sofiane apporte son soutien à l’appel lancé par Ahmed Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdenour et le général Rachid Benyelles
14h22. Entretien avec Abdelkader Djeriou, comédien et metteur en scène
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13h04. Le RCD accuse le pouvoir d’avoir entraîné “l’appareil judiciaire dans une opération de chasse aux sorcières”, en allusion aux enquêtes anti-corruption en cours. Il condamne avec “la plus grande vigueur ces agissements qui relèvent d’une politique de règlements de comptes et de provocations destinée à détourner la révolution en cours de son cours. Il réitère son refus d’instruire le procès du régime et de ses clients par une justice aux ordres”. (Communiqué)
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12h35. Ghardaïa : des manifestations contre le système ont eu lieu hier soir après le ftour. Dans les villes du sud, les citoyens sortent après la rupture du jeûne pour organiser leurs marches, en raison des fortes chaleurs qui sévissent dans la journée.
12h33. Alger, les policiers ont dispersé le rassemblement en soutien à Louisa Hanoune.
12h14. ALERTE – Taleb Ibrahimi, Ali Yahia et Benyellles appellent l’armée à ouvrir un dialogue
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11h20. Ahmed Taleb Ibrahimi, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien candidat à l’élection présidentielle de 1999, rendra publique cette semaine une déclaration à propos de la situation politique dans le pays. “En principe, la déclaration sera publiée avant vendredi prochain”, a confirmé à TSA un proche de Taleb Ibrahimi.
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11h05. Alger, rassemblement en soutien à Louisa Hanoune à la Grande poste
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Pour le 13e vendredi consécutif depuis le 22 février et le 2e depuis le début du Ramadhan, les Algériens ont marché par millions à travers le pays pour réaffirmer leur rejet de l’élection présidentielle du 4 juillet et réclamer une véritable transition démocratique sans les figues de l’ancien régime. Face aux tergiversations et aux manœuvres du pouvoir, le peuple de vraies solutions. Il refuse clairement une nouvelle transition clanique à la tête de l’État.
La forte mobilisation de ce deuxième vendredi de Ramadhan, malgré le jeûne et la chaleur, constitue également un message de détermination adressé au régime. Les Algériens ne comptent pas rentrer chez avant la satisfaction de l’ensemble de leurs revendications.
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Les poursuites judiciaires contre les anciens hauts responsables, même si elles ont été saluées, n’ont pas eu d’effet sur la mobilisation. Bien au contraire, les révélations sur la corruption et la prédation au sommet de l’État, montrent à quel point les Algériens avaient raison de sortir dans la rue pour dénoncer le cinquième mandat, d’abord, et ensuite réclamer la fin du système. Permettre à ce dernier de se régénérer, c’est prendre le risque de retomber dans la même situation que sous Bouteflika : dérive autoritaire, justice instrumentalisée, prédation économique…
Désormais, la balle est dans le camp du pouvoir. On sait désormais que l’élection du 4 juillet a peu de chances d’être maintenue. Cette semaine marquera la fin du délai légal pour le dépôt des candidatures et aucun candidat sérieux ne s’est manifesté. Parmi les 73 qui ont retiré les dossiers de candidatures, aucun n’a osé solliciter les parrainages du peuple ou des élus.
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Mais le report de la présidentielle ne peut constituer à lui seule une solution à la crise. Les Algériens attendent une vraie initiative politique et surtout de la bonne volonté de la part du pouvoir. Ce qui a manqué jusqu’à présent.