23h00. Fin de ce direct.
| Lire sur TSA : Le PT est toujours sans nouvelles de Louisa Hanoune
21h52. Trois des artistes qui organisent les manifestations de Revolt-Art à Tizi Ouzou interpellés par la police. Les policiers sont intervenus pour les déloger de la place Mbarek Ait Menguelet où ils ont l’habitude d’organiser leurs activités dans le cadre du mouvement populaire.
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16h51. Constitution d’un comité national « pour la libération immédiate et inconditionnelle de Louisa Hanoune. Ce comité appelle « toutes les organisations et militants attachés à la démocratie de s’associer à cette initiative et/ou à prendre d’autres initiatives pour mettre fin à cette injuste et illégitime incarcération. »
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| Lire sur TSA : « Louisa Hanoune s’attendait à ce qu’elle soit arrêtée »
13h45. Pour le Syndicat national des magistrats (SNM), les juges n’agissent ni sur ordre ni sur convocation. Le SNM estime dans un communiqué que « la protection de la justice » ne peut venir d’aucune partie en dehors de l’autorité judiciaire (communiqué). Plus de détails ici.
12h15. Le collectif « Libérons l’Algérie », qui regroupe plusieurs partis et associations algériennes en France, appelle à un rassemblement dimanche place de la “Bataille Stalingrad” à Paris « pour le départ du régime, l’avènement de la démocratie et l’instauration d’un État de droit en Algérie » (communiqué).
| Lire sur TSA : Le 12e vendredi vu par la presse internationale
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10h46. En raison de la chaleur qui sévit dans la journée, les habitants de Bechar ont organisé leur marche contre le système après le ftour.
10h40. VIDÉO. Me Mustapha Bouchachi, hier soir à Yakouren (Tizi Ouzou) :”pas de dialogue avec les symboles du régime”.
| Lire sur TSA : Le gouvernement entend « mettre hors d’état de nuire » ceux qui « entravent la tenue d’une présidentielle », selon El Moudjahid
10h05. VIDÉO. Dans son JT de 19h00, l’ENTV a consacré moins de deux minutes aux manifestations populaires qui se sont déroulées partout dans le pays. L’ENTV a résumé les revendications des manifestants à la lutte contre la corruption et au désir de bâtir un avenir meilleur. L’ex-Unique a ignoré les principales demandes : rejet de la présidentielle du 4 juillet, le départ des 2B, et non à un régime militaire.
| Lire sur TSA : 12e vendredi : le peuple tient à faire entendre sa voix
Des millions d’Algériens ont marché hier à travers de nombreuses wilayas du pays pour le 12e vendredi consécutif. Malgré la chaleur et le Ramadan, les manifestants ont tenu à descendre dans la rue pour appeler une nouvelle fois à une véritable transition démocratique sans les figures du système.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au maintien de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain. Des slogans et des pancartes hostiles à Abdelkader Bensalah, Noureddine Beoui et Ahmed Gaid Salah étaient nombreux. Les algériens rejettent la perspective d’une dictature militaire.
L’incarcération spectaculaire de Louisa Hanoune par le tribunal militaire de Blida est accompagnée de rumeurs sur la convocation d’autres responsables politiques hostiles à la feuille de route que cherche à imposer le régime. A l’exception de Abderrazak Makri, le placement sous mandat de dépôt de Louisa Hanoune a suscité de vives réactions parmi au sein de l’opposition.
Les médias publics ont repris leurs vieilles habitudes. Hier, l’ENTV a résumé les slogans des manifestations du 12e vendredi à la lutte contre la corruption et une demande d’un avenir meilleur. Plusieurs journalistes de la chaîne publique ont été sanctionnés cette semaine pour leurs positions jugées favorables au mouvement populaire.
Ce samedi matin, El Moudjahid annonce dans son éditorial un programme inquiétant. « À l’heure actuelle, figure aussi, dans l’agenda du gouvernement, un certain nombre de dossiers susceptibles de moraliser la vie politique. C’est le cas pour la poursuite de la lutte contre la corruption et la dilapidation de deniers publics ou encore la quête de mettre hors d’état de nuire tous ceux et toutes celles qui entravent l’aboutissement du processus légal, passant nécessairement par la tenue d’une présidentielle », écrit le journal du pouvoir. L’attaque contre l’opposition est explicite et violente.
Sur les réseaux sociaux, les attaques contre des personnalités de l’opposition prennent de l’ampleur. Quand elles ne sont pas accusées de « comploter » contre l’armée, elles sont désignées comme des relais de puissances étrangères.