Politique

Discours de Gaid Salah : les réactions

 

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Smail Lalmas (sur Facebook) : « Organiser des élections dans les circonstances actuelles signifie le retour à la situation d’avant 22 février et cela est inacceptable »

Le RND a exprimé dans un communiqué son soutien à la proposition de Gaid Salah de convoquer le corps électoral le 15 septembre. « Le RND a accueilli avec satisfaction la proposition du chef d’état-major de convoquer le corps électoral avant la mi-septembre et l’organisation des présidentielles dans le délai légal ainsi que la mise en place rapide de l’instance indépendante d’organisation des élections », a déclaré le parti dans un communiqué.

Abdallah Djaballah, dans une déclaration à TSA Arabi » : « La date est trop proche et il y a une précipitation ». Le chef du FJD explique sa position : « La loi relative à la mise en place d’une instance indépendante d’organisation des élections n’est pas adoptée et les membres de cette instance n’ont pas été installés. La logique voudrait que la loi soit promulguée et les membres de l’instance installés, ensuite, viendra le tour de la convocation du corps électoral ».

Abdallah Djaballah « pense que le peuple va boycotter ces élections si elles sont organisées avec cette rapidité parce que la date est trop proche ». « Le peuple doit s’assurer que sa révolution a réussi et les revendications pour lesquelles il est sorti dans la rue seront concrétisées », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « La convocation du corps électoral ne doit pas intervenir avant le vote de la loi, la mise en place de l’instance indépendante, le départ du gouvernement Bedoui et de tous ceux qui ont eu un rôle dans la fraude électorale durant les précédentes élections ».

Mohcine Belabbes, président du RCD (déclaration) : « L’obstination du vice-ministre à assigner à l’institution militaire une mission qui ne fait nullement partie de ses prérogatives inquiète tous les patriotes soucieux du devenir national. Réduire la solution à la crise endémique que traverse notre pays depuis des décennies (…) à l’organisation d’une élection présidentielle avec les mêmes mécanismes et acteurs est plus que suspect quant à la volonté de laisser le peuple algérien s’exprimer sur son devenir ».

Il ajoute : « Pour une fois que le peuple algérien a l’opportunité de recouvrer sa souveraineté et de décider du système politique qui répond à ses attentes, faisons en sorte à ce qu’il ne soit pas encore trahi. Donnons du sens à notre avenir en mettant en œuvre un processus constitutionnel pour prémunir les générations futures des échecs et turpitudes du passé ».

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