Le gouvernement a tenu mercredi sa première réunion sous la présidence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, consacrée exclusivement à l’examen de la méthodologie d’élaboration du Plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué des services du Premier ministre.
Lors de cette réunion, à laquelle ont pris part l’ensemble des ministres, ministres délégués et secrétaires d’État, le Premier ministre a tenu à préciser le cadre de référence devant présider à l’organisation et à la structuration des éléments constitutifs de ce Plan d’action et qui « consistent, essentiellement, dans le programme du président de la République, d’une part, et dans les directives présidentielles émises à l’occasion de la tenue de la première réunion du Conseil des ministres, dimanche 5 janvier 2020, d’autre part ».
Il en a rappelé, à ce propos, la teneur en focalisant sur « la nécessité, pour chaque département ministériel, d’œuvrer à développer une nouvelle approche de la gouvernance basée sur l’efficience et la transparence de la gestion des affaires publiques », selon le communiqué publié via l’agence officielle.
M. Djerad a mis l’accent, en outre, sur la nécessité de veiller, en substance, à « débureaucratiser définitivement et avec détermination les procédures administratives qui concernent directement les citoyens, moderniser les rapports entre les administrations et les agents économiques afin de garantir une réglementation appropriée, cohérente et qui soit à même de créer un environnement favorable au développement économique et respecter les obligations de transparence, notamment les délais relatifs à la déclaration de patrimoine et éviter tout conflit d’intérêt éventuel ».
Concernant les préalables à l’action à engager, le Premier ministre a souligné la nécessité de « prendre rapidement les mesures destinées à parachever l’organisation gouvernementale en indiquant, à ce propos, que les ministres délégués et les secrétaires d’État ne disposeront pas d’administrations spécifiques qui pourraient impacter les dépenses de fonctionnement de l’État » et seront ainsi appelés à « exercer leurs missions au sein des ministères auxquels ils sont rattachés et à prendre appui, par voie de conséquence, sur les administrations ministérielles existantes ».
Dans ce cadre, il a également tenu à rappeler « l’exigence de rationaliser les dépenses publiques par une réduction du train de vie de l’État ».
Le Premier ministre a également demandé aux membres du gouvernement « d’élaborer un diagnostic rigoureux de leurs secteurs respectifs pour permettre de prendre les décisions adéquates ».
Pour ce qui est de l’élaboration du Plan d’action du gouvernement, M. Djerad a donné lecture de « la méthode préconisée en termes de modalités liées aux opérations à réaliser, au calendrier y afférent, et ce, jusqu’à la finalisation du projet de Plan d’action devant être soumis à l’approbation du Conseil des ministres avant d’être déposé au niveau du Parlement ».
Dans ses orientations, il a insisté sur la nécessité de « présenter les contenus des politiques publiques que le gouvernement s’attellera à mettre en œuvre, en déclinant les finalités et les objectifs recherchés ».
Le Premier ministre a, enfin, mis l’accent sur l’importance à accorder au volet relatif au dialogue social.
Mettant en avant « le souci des pouvoirs publics d’inaugurer une nouvelle ère fondée sur le dialogue et la concertation avec l’ensemble des acteurs sociaux et économiques dans un esprit faisant prévaloir le dialogue franc, responsable et constructif », il a appelé les membres du gouvernement à « ouvrir, sans attendre, ces canaux de concertation avec l’ensemble de leurs partenaires », conclut le communiqué des services du Premier ministre.