Lors d’une réunion avec le Fonds national de l’investissement (FNI), un haut responsable de Veon, qui détient 49% de Djezzy (le FNI y détient 51%), s’est plaint de « l’absence de collaboration et d’échange avec le ministère de la Poste, des Télécommunications et du Numérique.

Pour lui, la situation « s’est encore dégradée avec la nouvelle loi sur les télécommunications », qui a été promulguée début 2018.

Ces critiques ont été formulées en présence du ministre des Finances Abderrahmane Raouya, du directeur du FNI, du président exécutif de Djezzy et DG de Djezzy et du chef de cabinet du ministère des Finances, selon le compte-rendu de la réunion auquel nous avions eu accès.

Le haut responsable de Veon s’est plaint du fait qu’« aucune des améliorations attendues », ni « promises » n’ont été incluses dans la loi qui « renforce la position » d’Algérie Télécoms et de Mobilis, « pénalisant les deux autres opérateurs. »

Devant Raouya, il a même jugé « essentiel d’obtenir certains changements à travers les décrets d’application pour éviter d’entraver davantage le développement de Djezzy et les résultats pour ses actionnaires. »