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Donald Trump bombarde la Syrie

Le président américain met ses menaces à exécution. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’armée américaine a bombardé une position du régime syrien. Un destroyer américain a tiré 59 missiles contre une base militaire de Shayrat près de Homs. La frappe a détruit la base et tué six soldats.

Officiellement, cette attaque américaine est directement liée à l’attaque chimique sur la ville de Khan Cheikhoun, tuant 86 personnes et faisant des centaines de blessés.

« Ce soir, j’ai ordonné une frappe militaire ciblée sur la base aérienne en Syrie d’où a été lancée l’attaque chimique. Il est dans l’intérêt vital de la sécurité nationale des États-Unis d’empêcher et de dissuader la dissémination et l’utilisation d’armes chimiques mortelles », a réagi Donald Trump.

La Russie et l’Iran condamnent

Ces frappes ont suscité déjà plusieurs réactions à travers le monde. Le régime syrien a condamné cette attaque dénonçant un acte de guerre.

Pour la Russie, principal soutien du régime syrien, ces attaques constituent une “agression contre un État souverain”. Elles causent un “préjudice considérable” aux relations entre Moscou et Washington, a déclaré, vendredi, le Kremlin. “Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

Pour sa part, l’Iran, également allié du régime syrien, a condamné « vigoureusement” l’attaque. “Nous condamnons toute action unilatérale et l’attaque (…) contre la base aérienne d’Al-Chaayrate sous prétexte d’une attaque chimique suspecte mardi à Khan Cheikhoun”, a déclaré Bahram Ghassemi Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

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