Société

Dr Bekkat Berkani : « Notre système de vaccination a fait ses preuves »

L’Algérie a nettement accéléré ces derniers jours les préparatifs pour acquérir le vaccin anti-Covid afin d’entamer la vaccination en janvier prochain. Le gouvernement a annoncé, lundi 21 décembre, avoir choisi une short list de laboratoires fournisseurs de vaccins, mais il n’a pas encore fait son choix.

L’Algérie « pencherait vers les vaccins chinois et russe », a dit le Dr Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik, dans un entretien à TSA.

Alors que l’échéance fixée pour le début de la vaccination approche, l’Algérie est-elle en retard ? Pour le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique Covid-19, il n’y a pas de raison de s’inquiéter étant donné, explique-t-il, que le système national de la vaccinal existe déjà et est prêt pour la campagne, sous réserve toutefois que le vaccin potentiel soit adapté à ce dispositif qui a fait ses « preuves avec d’autres vaccins ».  Pour lui, « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ».

« Le ministère de la Santé est en train de réactiver ses circuits traditionnels pour pouvoir entamer la campagne de vaccination », explique Dr Bekkat Berkani qui met en avant l’expertise des chercheurs de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) pour s’assurer du respect de la chaîne de froid des lots à acquérir et de son innocuité.

Après avoir critiqué la lenteur du gouvernement dans le choix d’un vaccin, le Dr Bekkat Berkani relève la pertinence de la décision du président Tebboune de commencer la vaccination en Algérie, à l’instar d’autres pays, en janvier 2021. « Nous ne pouvions pas être en retrait par rapport à la solution finale de la pandémie », argue-t-il, ajoutant que l’immunité collective est liée étroitement à la vaccination.

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