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Du nouveau dans l’affaire de l’attaque d’une pharmacie à Bab Ezzouar

Du nouveau dans l’affaire de l’attaque d’une pharmacie à Bab Ezzouar

Pharmacie Par Syda productions | Adobe Stock
Pharmacie

L’affaire de l’assaut contre une pharmacie du quartier de Bab Ezzouar (Alger) a été élucidée par la police. Cinq jours après les faits, les mis en cause ont été présentés devant la justice et écroués.

L’affaire a jeté l’émoi dans toute l’Algérie. Lundi 22 juillet, un groupe d’individus a pris d’assaut une pharmacie à Bab Ezzouar et agressé violemment ses employés.

La scène, filmée par les caméras de surveillance, est d’une violence inouïe. Les assaillants se sont attaqués aux personnes se trouvant sur les lieux avec des gourdins et armes blanches.

Diffusée ce week-end, la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Le propriétaire de la pharmacie a raconté en détail ce qu’il a vécu lui et ses employés qui ont subi des blessures qui ont nécessité leur hospitalisation.

Pharmacie de Bab Ezzouar : les suspects arrêtés et écroués 

Vendredi 26 juillet, la police a annoncé l’arrestation des agresseurs, identifiés grâce aux images des caméras de surveillance. La sûreté nationale a livré les premiers éléments de l’enquête.

Les mis en cause, trois hommes et une femme, sont quatre membres d’une même famille. Deux d’entre eux ont des antécédents judiciaires. À en croire de nombreux témoignages, la femme impliquée serait la propre mère des trois autres mis en cause.

Selon la Sûreté nationale, l’attaque est liée à la tentative des assaillants de se procurer des substances psychotropes. 

Ce samedi, les quatre suspects ont été présentés devant le parquet du tribunal de Dar El Beida, territorialement compétent. Ils ont été inculpés de lourdes charges qui pourraient leur valoir de longues peines de prison.

Selon un communiqué du parquet rendu public ce samedi 27 juillet, les quatre individus sont poursuivis pour tentative d’homicide avec préméditation, constitution d’un gang de quartier, coups et blessures volontaires par armes blanches et tentative d’obtenir des substances psychotropes en usant de la violence. Les quatre suspects ont été écroués.

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