Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé ce jeudi la suppression de l’examen de 5e (ex 6ème) à partir de cette année scolaire 2021-2022, ont rapporté plusieurs médias.
L’annonce a été accueillie favorablement par le psychologue Khaled Mouhoub. « Vivement la suppression de tous les examens dans le cycle primaire », s’est-il félicité sur sa page Facebook.
« La plupart des psychologues et les recherches récentes le recommandent. Les examens sont la première source de stress chez l’enfant », développe le psychologue, le Dr Khaled Mouhoub, contacté par TSA. « De plus, l’enfant est là à l’école pour apprendre, surtout durant les premières années. Il n’est pas là pour être testé dès sa première année. Psychologiquement, il n’est pas encore prêt. Et on est en train de l’encombrer, par les cours de soutien, les devoirs à la maison avec chaque fin de semaine des tests », a martelé le psychologue.
La suppression de l’examen de fin du cycle primaire est une vieille revendication des syndicats du secteur de l’éducation nationale.
« C’est une demande qui date de 8 ans », rappelle le SG du Syndicat des professionnels de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura qui explique ce qui a motivé cette demande.
« On a vu qu’il y avait une infime partie d’élèves qui ne passent pas au collège (cycle moyen). Soit un taux d’échec de 3% à peine à l’examen de l’ex 6ème. On a demandé que les recalés repassent l’année », précise M. Amoura qui appelle à revenir à l’ancien système avec les six années dans le primaire.
La suppression de l’examen de 5e va permettre à l’Etat d’économiser des sommes importantes qu’il mobilisait chaque année pour assurer le déroulement des épreuves.
Avec la suppression de la 5e (ex-6e), les élèves algériens auront deux examens à passer avant d’atteindre l’université : le BEM et le BAC.
