« Il n’y a aucune avancée. Rien de nouveau n’a été enregistré » dans les discussions entre le ministère de l’éducation nationale et les syndicats du secteur, a déclaré le Coordinateur du Satef Boualem Amoura.
« Selon les syndicalistes qui ont assisté (aux réunions) mardi et mercredi matin, il n’y a rien de nouveau », a-t-il dit à TSA.
Le ministère de l’Education nationale a entamé mardi un nouveau cycle de discussions avec des syndicats du secteur, ceux ayant appelé à une grève générale les 26 et 7 février prochains, suivie de rassemblements régionaux.
Le Satef, le Cnapest, le Snapeste, le CLA, l’UNPEF et le SNTE sont concernés par ces discussions. Le ministère avait annoncé mardi dans un communiqué la tenue d’une série de rencontres bilatérales, qui se poursuivront jusqu’à jeudi, avec les syndicats du secteur signataires du préavis de grève.
Comme lors des rencontres organisées en janvier dernier, ce sont les représentants de l’UNPEF qui ont entamé mardi ces discussions avec le ministère.
Pour ce mercredi, les discussions se sont poursuivies avec les représentants du SNTE et du Snapeste, et jeudi, ce sera au tour du Cela et, du Satef. Le Cnapest ne sera pas présent à ces discussions, car il ne peut y participer sans consulter son Conseil national.
La convocation par le ministère de ce nouveau round de discussions avec les syndicats intervient « après leur appel à un second débrayage », indique-t-on de sources syndicales. Le même scénario qui a été enregistré lors de l’appel à la grève, par les mêmes syndicats, du 21 janvier dernier.
Lors de ce second round, « les discussions n’ont pas avancé d’un iota », précise M. Amoura, selon lequel « ces discussions ont été convoquées par le ministère seulement pour montrer à l’opinion publique qu’il est présent et prêt au dialogue. Mais, dans le fond, il n’y a aucune volonté de répondre aux revendications posées par les syndicats.»
Ces revendications portent notamment sur « la promulgation du statut particulier », le « respect des libertés syndicales », « la retraite proportionnelle et la retraite sans condition d’âge », l’abrogation définitive de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés, outre la revalorisation des salaires et l’application immédiate du décret présidentiel 266/14, qui permet le classement des enseignants détenteurs de licences ou de DEUA dans la catégorie 12 de la grille indiciaire des salaires au lieu de la 11 actuellement.