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Education nationale : nouvelle grève des enseignants annoncée

Education nationale : nouvelle grève des enseignants annoncée

Après deux jours de grève, lundi et mardi derniers, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur de l’éducation (Cnapeste)  a annoncé ce jeudi deux journées de débrayage lundi et mardi prochains.

Le syndicat a rappelé dans un communiqué publié ce jeudi les raisons qui ont motivé sa décision d’opter pour la grève.

En premier lieu, le Cnapeste cite la détérioration de la situation socio-économique des enseignants. Il a réitéré l’urgence de pallier l’érosion « grave et sans précédent » du pouvoir d’achat du corps enseignant, jugeant qu’une revalorisation des salaires est « inéluctable ».

Une série d’autres revendications ont également été égrenées par le Cnapeste : la facilitation de l’accès au logement pour les enseignants, la retraite anticipée et sans condition d’âge, la prise en charge des dossiers des œuvres sociales et de la médecine du travail.

Dans un contexte marqué par un déficit chronique d’enseignants, le Cnapeste appelle à l’ouverture de nouveaux postes budgétaires et de procéder à la titularisation des enseignants contractuels.

Le Cnapeste dénonce en outre les entraves au libre exercice syndical tout en déplorant les poursuites judiciaires à l’encontre des syndicalistes du secteur. Outre le Cnapeste, l’Union nationale des praticiens de l’enseignement et de la formation (Unpef), a agité le 23 octobre dernier, la menace d’une grève ouverte, sans préciser toutefois de date.

Comme les autres syndicats du secteur, l’Unpef s’inquiète de la situation sociale précaire des professionnels de l’Éducation. Un constat qui a été fait aussi le 12 octobre par le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef),  qui a réclamé une «intervention immédiate» de la part du gouvernement pour « mettre un terme à l’envolée vertigineuse des prix » par la régulation et le contrôle des marchés. Pour l’heure, seul le Cnapeste a entamé une grève cyclique.

Le syndicat insiste sur l’urgence de pallier l’érosion du pouvoir d’achat des enseignants algériens, et ce par la révision des salaires, le relèvement conséquent du point indiciaire des fonctionnaires et une diminution du taux de l’IRG (impôt sur le revenu global).

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