Le procureur public égyptien a annoncé dans un communiqué dimanche avoir renvoyé devant un tribunal spécial 28 personnes accusées d’avoir formé un groupe en vue de renverser le régime.
Les suspects, dont neuf sont détenus, sont poursuivis pour avoir créé le Conseil égyptien pour le changement, une organisation considérée comme illégale, d’après le procureur Nabil Sadek.
Ce groupe est accusé d’avoir voulu porté atteinte à la Constitution, aux lois et à l’unité nationale, ainsi que, entre autres, d’avoir diffusé de fausses nouvelles en Egypte et à l’étranger dans l’intention de nuire aux intérêts nationaux et économiques du pays.
Les autorités ont procédé ces dernières semaines à une vague d’arrestations d’opposants et de membres de la société civile, qui reflète selon des experts les craintes du pouvoir face à de possibles mouvements sociaux.
Les prix ont explosé en Egypte depuis la dévaluation de la monnaie locale en novembre 2016, dans le cadre d’un plan de réforme imposé par le Fonds monétaire international (FMI) en vue de l’obtention d’un prêt de 12 milliards de dollars.
Or l’économie égyptienne était déjà très mal en point depuis la révolte de 2011 et la chute du régime d’Hosni Moubarak.