El Hadi Ould Ali ne lâche pas Mustapha Berraf. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a demandé, samedi soir, au président du Comité olympique algérien (COA) de partir.
« Si j’étais à la place de Berraf, j’aurais déjà plié bagage pour éviter au sport national cette situation de blocage qui l’expose désormais à un avenir incertain. On a tous vu comment l’assemblée générale élective s’était déroulée, et le fait que la quasi-totalité des présidents des fédérations refusent d’intégrer le bureau exécutif du Comité olympique et recourent au Tribunal arbitral sportif (TAS), devrait donner matière à réfléchir au président du COA », a poursuivi M. Ould Ali en marge de la cérémonie organisée par la wilaya d’Alger pour honorer les sportifs lauréats de la capitale au cours de l’exercice 2016-2017, rapporte l’agence officielle.
Le ministre de la tutelle a profité de l’occasion pour réitérer son appel en direction du TAS afin de rendre le plus tôt possible son verdict au sujet de ce dossier, soit en déboutant les fédérations soit en leur donnant gain de cause. « Ce n’est pas normal de laisser traîner l’affaire tout ce temps », a-t-il martelé.
Par ailleurs, M. Ould Ali a salué la récente démarche entreprise par la Fédération algérienne de football qui se dirige vers la délocalisation au stade de Constantine de la prochaine rencontre des Verts face à la Zambie, le 5 septembre dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, sachant que l’équipe nationale est domiciliée depuis 2008 au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
« C’est une initiative à saluer. Personnellement, j’ai toujours dit que l’équipe nationale doit évoluer un peu partout dans les stades algériens, dans la mesure où elle est la propriété de tout un peuple », s’est-il réjoui.