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Élections locales du 27 novembre : le FFS rejoint le PT

Élections locales du 27 novembre : le FFS rejoint le PT

La liste des partis qui prendront part aux élections locales du 27 novembre prochain s’élargit. Après la décision du Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune d’y prendre part, c’est au tour d’un parti de l’opposition démocratique de trancher sur sa participation ce vendredi.

Le Front des forces sociales (FFS) qui a boycotté le scrutin législatif du 12 juin dernier, a pris sa décision lors d’une session extraordinaire de son Conseil national (CN) ce vendredi 10 septembre. Sans surprise, cette instance a décidé à l’unanimité de ses membres d’engager le parti dans les élections des assemblées populaires communales (APN) et de wilayas (APW) qui se dérouleront le 27 novembre prochain. « La décision a été prise à l’unanimité », assure à TSA un membre du CN du FFS.

Dans un communiqué publié avant le début de la réunion, l’instance présidentielle du FFS  annonçait déjà la couleur sur la participation du plus vieux parti d’opposition en Algérie au scrutin du 27 novembre prochain.

« Si nous avions eu raison de rejeter les élections législatives et le référendum constitutionnel car, ils remettaient en cause les aspirations légitimes de la révolution populaire du 22 février 2019, les prochaines élections locales devraient être pour nous une opportunité pour prendre le pouvoir local , dans les APC et les APW, afin d’empêcher les clientèles du pouvoir, et les affairistes de torpiller le seul espace démocratique, malgré ses limites et les entraves, qui s’offre aux populations ».

Pour le FFS, il n’est pas bon de laisser le terrain vide, en soulignant que « l’absence de l’État et ses manquements grossiers et abjects envers le peuple algérien ne devraient pas être accentués par l’absence d’un parti politique qui bénéficie d’une crédibilité irréprochable ».

« Des cercles occultes »

Au plan politique, le constat du FFS n’a pas changé. Le parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed accuse des « certains cercles occultes qui s’activent à remettre en cause les acquis démocratiques pour lesquels énormément de sacrifices furent consentis et des générations entières se sont battues, à savoir la reconnaissance de la langue amazighe, comme langue nationale et officielle, ainsi que les libertés fondamentales, à l’instar du droit à l’exercice politique, la liberté d’expression, le droit d’organiser des manifestations publiques et l’exercice associatif et syndical ».

Le FFS a déploré aussi la « persistance d’un immobilisme mortifère du pouvoir face à la dégradation de la situation à tous les niveaux et dans quasiment tous les secteurs, avec des développements préoccupants qui touchent gravement l’identité nationale et la cohésion sociale et entament sérieusement la confiance populaire dans les institutions ».

Enfin, le FFS ne veut pas se contenter des constats, il ambitionne d’apporter des solutions à la crise qui touche le pays, en annonçant la tenue d’une « conférence nationale économique et sociale afin de faire un véritable diagnostic et un audit  approfondi  des conséquences de ces crises multiples ». Cette conférence « proposera naturellement, des solutions urgentes pour assainir au moindre coût cette terrible situation », promet le parti.

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