La famille Nemour est décidément une pépinière de talents en gymnastique. Après Kaylia, qui est en train de faire des merveilles avec l’Algérie, sa petite sœur de seulement 11 ans suit ses traces sur la voie du succès. Optera-t-elle aussi pour le pays de ses origines ?
Née et formée en France, Kaylia Nemour a opté pour la nationalité sportive algérienne en mai 2023 après un différend avec la fédération française de gym. Depuis, elle ne cesse de glaner l’or au plus haut niveau mondial. Imbattable aux barres asymétriques, elle est présentée par les spécialistes comme la favorite du concours de cette discipline aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024.
Sa petite sœur, Elina Nemour, fait déjà parler d’elle. À seulement 11 ans, elle vient d’être sacrée championne de France dans la catégorie National A. C’est sa mère qui annonce la nouvelle sur les réseaux sociaux.
« Pow pow pow pow pow mon bébé, championne de France !!! Bravo Elina, papa et moi sommes hyper fiers de toi », a écrit sur Instagram Stéphanie Nemour, qui est pour beaucoup dans l’éclosion du talent de son autre fille, Kaylia.
Elina Nemour, une jeune championne de gymnastique sur les traces de sa sœur Kaylia
Comme son aînée, Elina est formée au club d’Avoine-Beaumont Gymnastique. Le club s’est tenu aux côtés de Kaylia Nemour lors de son bras de fer avec la fédération française de gym qui a duré deux ans.
Après une opération aux genoux en 2021, alors qu’elle n’avait que 14 ans, les médecins de la Fédération française de gymnastique (FFG) lui ont interdit de reprendre les entraînements. L’adolescente avait alors dû batailler pour pouvoir se relancer sous les couleurs de l’autre pays pour lequel elle est éligible, l’Algérie. Ce qu’elle a fini par obtenir en mai 2023.
Depuis, elle a offert au pays de ses origines cinq médailles d’or, une aux championnats d’Afrique et quatre en Coupe du monde.
Son objectif est de monter sur la plus haute marche du podium olympique l’été prochain à Paris, ce qui est, de l’avis des spécialistes, largement dans ses cordes. C’est cette perspective qui nourrit les regrets en France où on se mord les doigts d’avoir laissé filer une telle pépite. Sans doute que les responsables français de la gymnastique se garderont de faire la même erreur avec la petite Elina.
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