Après quatre jours de garde à vue, la journaliste Kenza Khettou a été remise en liberté ce mardi 18 mai.
Son procès en citation directe était prévu aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed, mais il a été renvoyé à lundi prochain, 25 mai.
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), la journaliste de Radio M. s’est évanouie dès le début de l’audience « vu la fatigue qu’elle a à cause des conditions de sa garde à vue ».
Elle n’aurait « rien mangé aujourd’hui depuis sa présentation devant le procureur du tribunal », ajoute la même source qui précise qu’« un pompier s’est dépêché avec une bouteille d’oxygène » et que la journaliste a été évacuée.
Arrêtée alors qu’elle couvrait la marche de vendredi dernier, Kenza Khettou était, depuis, maintenue en garde à vue, prolongée à deux reprises.
Ce mardi, elle a finalement été présentée devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger et il a été décidé de la juger en comparution immédiate.
Elle est poursuivie pour « atteinte à l’unité nationale, publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national, incitation à attroupement non armé et outrage à corps constitué » en vertu des articles 100, 144 Bis, 146, 78 et 96 du Code pénal.