Djamel Belmadi est « peut être le meilleur choix » pour l’équipe d’Algérie, écrit le magazine France Football, ce vendredi sur son site internet. L’article signé par le journaliste Nabil Djelit, un connaisseur du football algérien, donne trois raisons pour expliquer son appréciation.
La première est que l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille arrive avec des « idées neuves ».
« Ancien numéro 10 de talent, passé comme joueur par Manchester City, le PSG et l’OM, Djamel Belmadi est un entraîneur en phase avec les techniciens modernes », écrit FF, qui égratigne au passage son prédécesseur à la tête des Verts Rabah Madjer et ses « recettes obsolètes héritées d’un passé glorieux, celui des années 80. « Jeune (âgé de 42 ans), Djamel Belmadi, natif de Champigny-sur-Marne, maîtrise les codes sur les deux rives de la Méditerranée, là où El-Khedra puise son réservoir de joueur », appuie le magazine français.
La seconde raison est liée à la situation des Verts, en chute libre, depuis leur qualification historique aux huitièmes de finale du Mondial 2014 au Brésil. « Depuis son match épique face à l’Allemagne en huitième de finale de la Coupe du monde 2014 (1-2 a.p.), on a l’impression que le football s’est arrêté en Algérie… (…)L’Algérie est devenue une sélection nationale passoire qui prend des buts, beaucoup de buts », rappelle France Football pour qui « il est difficile de faire pire ». La troisième et dernière bonne raison est la capacité de Belmadi à « maitriser l’environnement », qui souvent est la source des problèmes de l’EN.
« Djamel Belmadi n’a pas peur. Pour sa première conférence de presse, il a fait face avec fermeté. On sent que ce jeune quadra est capable de tenir tête aux médias mais également à ses dirigeants, le plus important… », explique Nabil Djelit, en soulignant le passé de joueur de l’actuel sélectionneur national. « Déjà, il a porté le maillot des Fennecs entre 2000 et 2004, marquant 5 buts en 20 sélections. Il a d’ailleurs été capitaine de son équipe lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2004 en Tunisie. Il connait le poids du maillot. Et surtout, il connait parfaitement les dégâts que peuvent provoquer le clivage habituel entre locaux et pro, entretenus par une partie de la presse », développe-t-il.
Encensé et critiqué depuis sa nomination, Belmadi a l’occasion de répondre sur le terrain demain samedi, à Bunjul, ou l’Algérie jouera son premier match officiel contre la Gambie depuis sa nomination comme sélectionneur national.
