Le malaise s’installe au sein de l’équipe nationale de football et commence à peser sérieusement sur Djamel Belmadi qui a exprimé publiquement son ras-le-bol ce vendredi 9 avril.
Au cœur de la colère du coach des Verts, l’élection d’un nouveau président de la Fédération algérienne en succession à Kheireddine Zetchi, qui a décidé, sous la pression du ministère de la Jeunesse et des Sports, de ne pas briguer un second mandat.
Dans un communiqué publié sur le site de la FAF, Belmadi est revenu d’abord sur le déroulement du dernier regroupement des Verts, du 22 au 30 mars, une période durant laquelle l’Algérie a disputé deux matches contre la Zambie (3-3) jeudi 25 mars à Lusaka et le Botswana (5-0) lundi 29 mars à Blida. Ces deux matches étaient les derniers des éliminatoires de la CAN 2021, décalée à 2022.
Belmadi affirme que ce stage s’est déroulé dans des conditions « chaotiques ne lui permettant pas d’être dans des positions et dans des dispositions à même de mener à bien ses missions d’entraîneur. »
« Cela a même perturbé sérieusement les joueurs, ce qui est inadmissible à l’échelle d’une sélection », révèle le sélectionneur national, qui semblait être sérieusement perturbé et agacé par ce qui se passe autour de la FAF et de l’EN. Sans détours, la FAF pointe le coupable.
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La mise en garde de Belmadi
« Tout ce marasme vécu et cette ambiance pesante, en rapport avec les prochaines élections de la Fédération algérienne de football inquiètent fortement le sélectionneur national qui ne veut pas être mêlé à d’autres considérations en dehors de ses prérogatives, de son cadre professionnel et de ses engagements avec l’équipe nationale », détaille la Fédération algérienne de football, qui décrit un sélectionneur national extrêmement inquiet.
Pour les élections du successeur de Zetchi à la tête de la FAF, Djamel Belmadi met, une nouvelle fois, les choses au clair, en affirmant qu’il « ne veut en aucun cas être le soutien de qui que ce soit, ni voir son nom lié ou utilisé dans le cadre d’un quelconque programme voire pour des desseins populistes, estimant qu’il s’était engagé avec la première sélection du pays uniquement pour des objectifs sportifs bien précis. »
La FAF affirme que « cette situation l’inquiète au plus haut point et risque de compromettre sérieusement l’avenir des Verts lors des prochaines échéances ». Allusion aux éliminatoires du Mondial 2022 qui commencent début juin avec un premier match contre Djibouti.
L’ambiance est donc délétère au sein de l’Équipe nationale et de son entourage.
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