Sous le titre choc « Licenciements abusifs, violences… les ardoises de la diplomatie algérienne en France », le journal français Le Parisien révèle, ce samedi 20 avril que l’ambassade d’Algérie à Paris et des consulats en région parisienne ont été condamnés « à plusieurs reprises » « pour des violences sur les employés et le non-respect du Code du travail ». Mais « l’État algérien refuse pourtant de dédommager les victimes », ajoute le média français. L’Algérie se retrancherait derrière son statut « d’État souverain », selon Le Parisien.
Le journal français cite des témoignages de plusieurs personnes. Parmi eux Abdelkrim, 53 ans, père de deux enfants, ancien employé de l’ambassade d’Algérie. Il a obtenu gain de cause : le tribunal a condamné l’État algérien « à payer près de 100 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, mais aussi travail dissimulé »
« Adbelkrim travaillait souvent plus de 15 heures par jour, ses heures supplémentaires n’étaient pas comptabilisées. Mais il recevait pour cela un versement de 400 euros tous les mois depuis son embauche directement sur son compte bancaire. Sans que cette somme ne figure sur sa fiche de paye. Et donc sans que l’Algérie ne paye les charges », écrit Le Parisien.
« Joints à plusieurs reprises le cabinet de l’ambassade et les avocats de la République démocratique d’Algérie n’ont pas souhaité nous répondre », conclut Le Parisien.