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EN : Halilhodzic encense Belmadi

L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football le Bosnien Vahid Halilhodzic est revenu sur le travail accompli par l’actuel coach national Djamel Belmadi, se disant « content » du retour des Verts sur le plan continental après des années de « calvaire ».

« Je peux dire déjà que Belmadi est en train de réaliser du bon travail, car depuis qu’il est arrivé, il y a des choses qui progressent. Franchement, après deux ou trois ans de calvaire, je suis très content de revoir l’Algérie revenir à ce niveau continental avec Belmadi », a indiqué Halilhodzic dans un entretien publié vendredi dans les colonnes du quotidien Le Buteur.

Halilhodzic, limogé à la veille du Mondial 2018 de la barre technique du Japon, a repris du service en s’engageant en octobre dernier avec le FC Nantes (Ligue 1 française).

Il avait mené l’équipe nationale jusqu’ aux 1/8es de finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil pour la première fois de son histoire.

Sur les chances de l’Algérie à la prochaine CAN-2019, Halilhodzic affirme : « Je crois qu’il faut éviter de mettre trop de pression sur les joueurs. En Algérie, vous avez toujours ce sentiment d’être les meilleurs partout (rires), mais il n’y a que le travail et l’humilité qui paient, tout se joue sur le terrain, alors il faut laisser Belmadi travailler dans la discrétion et le calme car ce n’est jamais facile d’assumer ce rôle de favori dans une compétition comme une Coupe d’Afrique. Il y a quand même pas mal de belles équipes qui peuvent concurrencer l’Algérie », a-t-il ajouté.

Interrogé sur la mauvaise saison que traverse le meilleur buteur en activité des l’EN Islam Slimani (26 ans) qu’il avait lancé dans le bain en 2012, Halilhodzic a estimé que le joueur de Fenerbahçe (Turquie) est en train de payer « son instabilité ».

« À mon avis, Slimani a beaucoup bougé ces derniers temps. Après comme tous les attaquants, il y a toujours des passages qui sont un peu compliqués, et qu’il est parfois difficile d’expliquer. Seulement, je crois qu’il paie son instabilité. Le fait d’avoir changé deux ou trois clubs en deux saisons ne l’a pas beaucoup aidé, parce qu’à chaque fois qu’il opte pour un club, il avait besoin de temps d’adaptation. Ce n’est pas toujours facile pour un joueur de vite trouver ses repères dans une équipe », a-t-il conclu.

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