De l’avis même des travailleurs hôteliers, chauffeurs de taxis, propriétaires de restaurants et commerçants rencontrés à Bejaia en ce mois d’août, la saison estivale 2018 est une des pires qu’a connues la wilaya depuis l’indépendance.
En cause, la pollution des plages, des routes et des villes par des amoncellements d’ordures, la violence et le diktat des mafias des plages et des parkings et les constructions illicites, très nombreuses dans la wilaya, qui gâchent les paysages, induisent pollutions et nuisances et entravent le développement de la région.
Sur toutes les plages de la wilaya, les plagistes s’accaparent les meilleurs emplacements empiétant sur la liberté des estivants de s’installer où bon leur semble, ©TSA.
Tichy, une plage squattée et polluée, ©TSA.
A Tichy, la plage de Capritour est squattée par les plagistes informels alors qu’une kheima-discothèque cause nuisances et insécurité aux estivants, ©TSA.
Plage Oued Dass. Sur toute la côte de Bejaia, les plages continuent à être squatées par les plagistes informels qui les exploitent sans partage, ©TSA.
A l’ouest de Cap Sigli, sur la RN 24, une décharge publique sur le bord de la route, en face de la mer, ©TSA.
Commune de Toudja. Amoncellement d’ordures sur la plage de Oued Dass, ©TSA.
A Ath Mendil, commune de Beni Ksila, la société civile essaie tant bien que mal de lutter contre la pollution et l’incivisme, ©TSA.
Les décharges sauvages se multiplient aux abords des lotissements illicites, notamment sur les bords de la RN 24, ©TSA.
Sur toute la côte, hôtels et complexes touristiques côtoient les ordures, ©TSA.
Le pillage du foncier a pris une ampleur telle que de véritables promotions immoblières illégales sont créées, avec clôtures, routes et rues tracées en dehors du respect de toute loi ou de toute norme, ©TSA.
Côte de Beni Ksila. Un village entier construit sur un terrain inconstructible relevant du domaine de l’Etat, ©TSA.
Falaise dans la commune de Beni Ksila, à l’ouest de Cap Sigli. Lorsque les terrains en bord de mer ne sont pas squattés ou exploités illégalement, ils sont transformés en décharges sauvages, ©TSA.
RN 24, commune de Toudja. La vente de terrains en bord de mer est un buisness florissant et, dans la quasi-totalité des transactions, illégale sur la côte ouest de Bejaia, ©TSA.
Près de la plage de Thighremth, dans la commune de Toudja, des villas illicites occupant une falaise jusqu’à son bord, ©TSA.
Toujours près de Thighremth, les travaux de construction sur la bande inconstructible des 300 mètres se poursuivent à un rythme effréné, ©TSA.
Le plateau de Sidi Boudrahem qui relève des forêts défiguré par les constructions illicites. ©TSA
Place Said Mekbel de la ville de Bejaia, inscriptions dénonçant la violence collées au mur par la population qui a dénoncé le diktat des mafias à Bejaia après l’agression meurtrière à Souk Lethnine d’un estivant originaire de Oued Souf, ©TSA.
Vue sur la ville de Bejaia et Yemma Gouraya à partir du large. Malgré les fléaux qui l’affligent, Bejaia, grâce à ses potentiels humains et naturels reste une wilaya porteuse d’espoirs, ©TSA.
