L’Algérie accélère la généralisation de l’enseignement de l’anglais à l’école. Moins d’une année après la décision du président Abdelmadjid Tebboune d’introduire la langue de Shakespeare à partir de la 3e année primaire, l’Algérie vient de faire un nouveau pas dans l’enseignement de l’anglais.
Dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a annoncé une nouvelle mesure en faveur de cette langue.
La première décision est l’ouverture « immédiate », dans les écoles normales supérieures (ENS) au titre de l’année universitaire 2023-2024, de la spécialité d’enseignant d’anglais pour le cycle primaire, en vue de conforter l’enseignement de la langue anglaise à partir de la troisième année.
Enseignement de l’anglais : l’Algérie veut former ses enseignants
Cette mesure a été prise pour « conforter » l’enseignement de la langue anglaise à partir de la troisième année primaire, selon le communiqué du Conseil des ministres publié par la Présidence de la République.
La décision d’introduire l’anglais à partir de la 3e année primaire a été prise lors du Conseil des ministres du 20 juillet 2022. Le président Tebboune a ensuite ordonné au gouvernement d’appliquer cette mesure dès la rentrée scolaire 2022-2023.
« Si Dieu le veut, la décision sera appliquée, pour faire entrer l’Algérie dans la mondialisation. Le français est un butin de guerre mais la langue internationale c’est l’anglais », avait déclaré Abdelmadjid Tebboune quelques jours après dans un entretien avec des médias nationaux.
Pour y arriver, le ministère de l’Éducation nationale a lancé une vaste campagne de recrutement de 5.000 enseignants d’anglais et a dû retarder la rentrée scolaire pour préparer les manuels scolaires et former les instituteurs nouvellement recrutés.
Outre son introduction au primaire, des mesures ont été prises pour la généralisation de l’utilisation de l’anglais à l’université, avec des formations accélérées pour les enseignants et les chercheurs.