L’entraineur du CS Constantine Abdelkader Amrani s’est dit « satisfait » du parcours réalisé par son équipe, sacrée championne d’automne de la Ligue 1 Mobilis de football. Il espère préserver cette dynamique en vue de la seconde partie de la saison qui s’annonce « difficile ». Entretien.
Le CSC a dominé la première partie du championnat en terminant en tête, quel bilan faites-vous du parcours réalisé jusque-là ?
Franchement, je ne m’attendais pas à de tels résultats qui nous ont propulsés en tête. Je suis entièrement satisfait du parcours de mon équipe qui mérite de remporter le titre honorifique de champion d’automne. Le plus important est de préserver cette dynamique en vue de la phase retour qui s’annonce difficile.
On comprend que vous attendiez à une rude concurrence pour le titre suprême ?
Oui effectivement, il y’aura des équipes qui vont certainement tenter de nous rejoindre en tête à l’image de l’USMA et de l’ES Sétif. J’ai confiance en mon équipe, si nous parvenons à rééditer les prestations de la phase aller, nos chances pour décrocher le titre seront énormes.
Vous rêviez d’offrir un deuxième titre de champion au CSC après un premier remporté en 1997 ?
Je serai l’entraineur le plus heureux du monde si je parviendrais à mener le CSC au titre. Je reste optimiste d’autant que les ingrédients pour réussir sont présents cette saison au club, contrairement à la saison dernière où nous avons été confrontés à de gros problèmes.
Le mercato hivernal a officiellement débuté dimanche, des recrues en vue ?
À l’instar de toutes les équipes, le CSC ne compte pas déroger à la règle puisque nous comptons engager de nouveaux joueurs dans les trois compartiments : en défense, au milieu et en attaque. En revanche, nous allons nous séparer de deux ou de trois joueurs. Le manager général du club Tarek Arama s’occupe du volet recrutement, il va me proposer des noms que je vais valider ou non selon les besoins définis.
Peut-on connaitre les noms des joueurs libérés ?
Il s’agit du défenseur Bahri Hamid, de l’attaquant Youcef Zerguine et probablement du milieu offensif El-Hadi Belameiri. Ce dernier semble avoir la tête ailleurs, ce n’est pas le vrai Belameiri que je connaissais avant. En concertation avec la direction, nous allons prendre une décision à son sujet bientôt.
L’équipe observe actuellement une mini trêve avant la reprise avec les 32es de finale de la Coupe d’Algérie prévus les 29 et 30 décembre, quel est votre programme ?
Nous aurions aimé bénéficier d’une trêve de trois semaines, une manière de recharger les batteries et effectuer un stage à l’étranger, mais ça n’a pas été le cas. Les joueurs n’auront même pas le temps de souffler après une phase aller intense. Nous allons reprendre les entrainements demain mercredi, avant de se déplacer à Alger avec deux matchs amicaux au menu.
Dans un registre personnel, envisagez-vous de rester plus longtemps au CSC ?
En Algérie, l’avenir de chaque entraîneur est tributaire des résultats. On ne sait pas de quoi demain sera fait. J’ai un contrat de deux ans avec le CSC, si je parviendrais à terminer la saison ça serait une performance eu égard de la valse des entraîneurs qui caractérisent notre championnat depuis plusieurs saisons.
