Étonnantes révélations sur les origines d’Eric Zemmour qui, pour le moins, ne cadrent pas avec son discours ouvertement anti-algérien.
Descendant d’une famille juive d’Algérie, le candidat à l’élection présidentielle française a pourtant bâti tout son programme sur le rejet de l’immigration, particulièrement algérienne.
Alors que Zemmour multiplie les attaques contre les Algériens dans ses meetings électoraux et sur les plateaux de chaînes de télévision en France, un nouveau témoignage en Algérie est venu éclairer un peu plus sur le rapport de la famille Zemmour à l’Algérie.
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Jusque-là, on savait juste qu’elle a quitté le pays en 1952, soit deux ans avant le déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Sur Al Hayat TV, l’écrivain Saadi Beziane a dévoilé de nouveaux éléments pour le moins étonnants. Il affirme bien connaître la famille Zemmour, originaire de Sétif, particulièrement le père qui, assure-t-il, parlait très bien l’arabe. « J’ai rencontré Zemmour père à plusieurs reprises et je lui ai parlé de son fils. Il est né à El Eulma (Sétif), mais Éric Zemmour est né en France », dit d’abord l’écrivain.
Ami avec un personnage de la révolution algérienne
Concernant la nationalité du père du polémiste, il indique qu’il a toujours été français et fonctionnaire français. Néanmoins, révèle-t-il, Zemmour père était ami avec un personnage connu de la révolution algérienne, l’homme d’affaires Messaoud Zeggar, lui aussi originaire d’El Eulma.
« Il parlait bien l’arabe et disait que son ami intime était Messaoud Zeggar qui se rendait chez lui lors de ses visites à Paris », rapporte Saadi Beziane.
La pensée et l’attitude de son fils vis-à-vis des Algériens a donc de quoi étonner. « Je lui ai dit ‘pourquoi donc ton fils mène une campagne agressive contre les enfants d’immigrés ? Il déteste les prénoms comme Ahmed ou Mohamed alors qu’il porte lui-même un nom amazigh, Zemmour, qui signifie olives’», raconte-t-il, sans préciser quelle a été la réponse de son interlocuteur.
Interrogé sur les chances d’Éric Zemmour de remporter l’élection présidentielle française, M. Beziane a répondu qu’il n’y croyait pas. « Il est juste utilisé pour servir une certaine politique », dit-il.
