L’intense lobbying de Rabat auprès des États-Unis est-il en train de porter ses fruits ? Trois membres du congrès américain, deux républicains et un démocrate, viennent de présenter un projet de loi au Congrès favorable au Maroc et hostile au Front Polisario.
Sur son site internet, Joe Wilson, membre républicain du Congrès et un des initiateurs du projet de loi, rappelle que le Maroc « a été la première nation à reconnaître les États-Unis en 1777 et demeure un allié stratégique et un partenaire important pour la paix au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
L’élu républicain affirme ensuite que « le régime terroriste en Iran finance des attaques contre le Maroc, via le Front Polisario, et il est temps que les Nations unies promeuvent une résolution pacifique à ce conflit ».
The terrorist regime in Iran has been funding attacks against Morocco, by the Polisario Front, and it is time for the United Nations to promote a peaceful resolution to this Western Sahara conflict.
— Joe Wilson (@RepJoeWilson) September 28, 2018
Le projet de loi, présenté par les trois élus, condamne les « actions provocatrices récentes du Front Polisario et ses soutiens étrangers », en allusion à l’Iran. Il considère que « les efforts de l’Iran et du Hezbollah pour maintenir leur influence en Afrique du Nord vont à l’encontre des objectifs de la sécurité nationale des États-Unis ».
Le texte réaffirme son soutien au projet d’autonomie présenté par le Maroc et appelle le président Trump, le secrétaire d’État Mike Pompeo à soutenir les efforts de l’ONU en vue d’un règlement pacifique du conflit au Sahara occidental.
