Société

Etudiants arnaqués : les influenceurs restent en prison

La Chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté, mercredi 2 février, la demande de libération introduite par la défense concernant les influenceurs Numidia Lezoul, Boudjemline Farouk alias Rifka et Abderkane Mohamed dit Stanley, a rapporté El Khabar.

Le 10 janvier, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida (Alger) a décidé de placer en détention provisoire les trois influenceurs ainsi que neuf autres prévenus dont le propriétaire de la société Future Gate.

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Cette société est accusée d’avoir arnaqué 75 étudiants algériens après leur avoir promis de les placer dans des universités en Ukraine, en Russie et en Turquie pour poursuivre leurs études, et ce moyennant d’importantes sommes d’argent.

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Future Gate a avait promis aux étudiants algériens de leur obtenir un visa, un accompagnement à l’aéroport d’Alger, en plus de l’accueil au niveau du pays de destination, et leur inscription à l’université.

Parmi les personnes arrêtées figurent aussi la jeune et célèbre influenceuse Ines Abdelli qui a été placée sous contrôle judiciaire.

L’affaire a éclaté début janvier, avec la diffusion sur les réseaux sociaux de témoignages sur cette arnaque. Des influenceurs qui ont vanté les services de la société Future Gate ont tenté d’éteindre le feu, en présentant des excuses et en s’engageant à aider les étudiants arnaqués. Mais l’affaire a pris une autre tournure, avec l’annonce le 15 janvier, par la DGSN des premières arrestations.

Les investigations de la police judiciaire ont pu aboutir à l’arrestation de 12 personnes présentées comme les têtes pensantes de cette affaire d’escroquerie qui leur a permis d’engranger des sommes importantes d’argent sans que le rêve promis ne soit réalisé.  

Les prévenus sont poursuivis pour des actes à caractère “criminel et délictuel”, avait indiqué le procureur de la République du même tribunal en ajoutant qu’il a été demandé au juge d’instruction “de délivrer des commissions rogatoires nationales et internationales ainsi que des mandats d’arrêt internationaux”.

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