Société

Euro-dinar, un maire franco-algérien cible d’attaques, immigration en France, Liban…les 4 infos à retenir ce soir

Bonsoir, voici quatre infos à retenir ce mardi 24 septembre, en Algérie et à l’étranger.

Israël poursuit son carnage au Liban

L’armée israélienne a poursuivi, ce mardi 24 septembre, ses bombardements aveugles au Liban, faisant plus de 550 morts en grande majorité des civils, dont de nombreux enfants. Ce mardi, le premier ministre israélien a annoncé que l’armée de son pays continuera ses frappes sur le Liban.

Dans ce contexte, des « dizaines de milliers de personnes » ont été forcées de quitter leur maison lundi ainsi que dans la nuit de lundi à mardi et « leur nombre ne cesse d’augmenter », a rapporté, mardi, un porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR)

Hausse de l’euro face au dinar algérien sur le marché noir : où cela va-t-il s’arrêter ?

C’est la question qui se pose après le nouveau record à la hausse enregistré, ce mardi 24 septembre, par l’euro sur le marché noir des devises en Algérie. La monnaie unique européenne s’échange à 249 dinars algériens, à un seul dinar du seuil psychologique des 250 dinars algériens pour un euro. L’écart avec le taux officiel (147 dinars) est supérieur à 100 dinars pour un euro.

Personne ne fournit d’explication à cette flambée de l’euro sur le marché noir. Le taux de change officiel est stable. Aucune décision majeure n’a été annoncée sur le plan économique et les Algériens ne voyageraient pas plus qu’avant pour diverses raisons (visas difficiles à obtenir, devises trop chères…).

Les cambistes clandestins évoquent seulement une forte baisse de l’offre et une hausse de la demande après les vacances d’été. Autrement dit, la hausse de l’euro serait conjoncturelle…

France : le nouveau ministre de l’Intérieur suscite la polémique sur l’immigration

Bruno Retailleau est membre du parti LR (Les Républicains). Mais ses opinions et ses idées sur l’immigration sont largement puisées dans les programmes des partis d’extrême droite, à leur tête le RN de Marine Le Pen.

Dès sa prise de fonction hier lundi, le nouveau ministre de l’Intérieur a affiché la couleur sur l’immigration : il veut revenir sur l’aide médicale d’Etat pour les sans -papiers, réunir les préfets pour leur demander de régulariser moins et d’expulser plus, rétablir le délit de séjour irrégulier…

Même si ces mesures ont été rejetées par le Parlement ou censurées par le Conseil constitutionnel lors du vote de la loi sur l’immigration, le nouveau ministre veut passer outre. Ce qui a suscité de vives critiques à gauche et un malaise chez les centristes, alliés du gouvernement.

Un maire binational franco-algérien cible d’attaques de l’extrême droite

Depuis octobre 2023, Kadir Mebarek est maire de Melun, une commune de 40.000 habitants située à proximité de Paris. L’élu, avocat de profession, est né et a grandi dans cette ville où il a effectué toute sa scolarité. Mais l’élu est régulièrement pris pour cible par l’extrême droite en raison de sa binationalité, française et algérienne.

Lors de la campagne des élections présidentielles algériennes du 7 septembre dernier, une rencontre a eu lieu entre l’Union de la communauté algérienne melunaise et le maire. Ce dernier y évoquait l’élection en Algérie en reprenant la formulation « nous ». La vidéo de la séquence a été partagée sur Twitter et depuis, les attaques n’ont pas cessé.

« On est toujours en train d’essayer de trouver un argument, un indice, que je ne suis pas suffisamment Français aux yeux de certains. Ils veulent prétexter que je n’ai pas la légitimité d’être un élu », explique-t-il ce mardi 24 septembre dans un média local.

« Je suis le résultat de la méritocratie républicaine. C’est mon identité. On me demande d’effacer mon histoire pour être plus Français que Français », ajoute-t-il.

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