L’histoire remonte à mardi dernier, le 30 janvier, et se déroule à Genève. Alors qu’un ressortissant algérien s’apprêtait à embarquer à bord du vol Genève-Alger en début d’après-midi, l’homme est parvenu à s’échapper du fourgon de police avant de courir sur le tarmac de l’aéroport, cherchant visiblement à prendre la fuite.
L’homme, dont la course folle a été stoppée par des agents de police, devait être expulsé de Suisse vers l’Algérie.
« La porte du fourgon était ouverte, un policier était à l’intérieur pour le surveiller pendant que ses collègues faisaient les papiers à la porte d’embarquement. Soudain, l’homme a surgi du fourgon pour se lancer dans un sprint olympique. Il a été poursuivi par un premier policier puis rejoint par deux autres. Arrivé au milieu des voies de circulation, il a été stoppé et arrêté », raconte un témoin à la Tribune de Genève.
Confronté au silence des autorités suisses, le journal qui a relayé l’information n’évoque pas la raison de l’expulsion de ce ressortissant algérien. Sait-on juste que la procédure d’expulsion avait été engagée par le canton de Bâle-Campagne.
« La personne était très coopérative pendant toute l’opération. Les mesures de contrainte étaient adaptées à son comportement, selon le principe de la proportionnalité », a tout de même déclaré une porte-parole du secrétariat d’État aux migrations.
Le ressortissant algérien n’a finalement pas embarqué dans l’avion. Il reste donc sous la surveillance des autorités suisses, en attendant qu’« une nouvelle tentative de rapatriement » soit organisée.