“Un accord a été pris” pour l’expulsion de l’ancien terroriste du GIA Djamel Beghal vers l’Algérie, a affirmé jeudi Richard Ferrand, président du groupe La République en Marche à l’Assemblée nationale française.
“Un accord a été pris par le quai d’Orsay et les autorités algériennes”, a déclaré le député du Finistère lors de l’émission Questions d’info LCP-Le Point-AFP alors que l’ex-membre du GIA doit sortir de prison le 16 juillet.
“Il y a lieu de penser qu’un accord a été pris puisque cet individu, qui avait d’ailleurs été déchu de la nationalité française, a 20 ans de prison à aller purger dans son pays d’origine, puisqu’il avait été recherché et condamné pour des activités délictueuses et criminelles”, a précisé Richard Ferrand.
“Il regagnera son pays d’origine”, a-t-il poursuivi.
“Nous travaillons avec les Algériens pour qu’ils accueillent Beghal qui n’a plus la nationalité française”, mais “si l’Algérie n’en veut pas, il sera assigné à résidence”, a indiqué la garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Selon elle, les choses peuvent “tout à fait se résoudre” d’ici à sa sortie du centre pénitentiaire de Rennes-Vézin.
Djamel Beghal lui-même est favorable à cette option. “Il y a 10 ans, nous avions bloqué son expulsion vers l’Algérie en raison du risque de torture encouru. Le climat lui apparaît désormais plus apaisé”, a expliqué à l’AFP son avocat Bérenger Tourné.