Rien ne va plus à la Fédération algérienne de football (FAF). Depuis l’élimination des Verts du Mondial 2022 après leur défaite face aux Lions indomptables du Cameroun mardi 29 mars (1-2), l’instance fédérale peine à se relever.
Cette défaite a forcé le président de la FAF, Amara Charaf-Eddine, a annoncé sa démission jeudi 31 mars, avant de revenir sur sa décision, officiellement pour avoir constaté que les membres de son bureau fédéral ont refusé de le suivre. Depuis, Amara et des membres du BF sont à couteaux tirés.
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Dimanche, le président démissionnaire de la FAF a décidé de passer à l’acte, en suspendant deux membres de son équipe, devenus de farouches adversaires : Amar Bahloul et l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports Mouldi Aissaoui. L’annonce de la suspension a été faite dans un communiqué de la Fédération algérienne de football, publié dimanche soir.
Amara Charaf-Eddine, en vertu des « prérogatives qui lui sont conférées, notamment l’article 39.2 des statuts de la Fédération », a signé ce dimanche 10 avril, des « décisions portant suspension provisoire de deux membres du Bureau fédéral, en l’occurrence messieurs Mouldi Aïssaoui et Amar Bahloul », a indiqué l’instance dans le communiqué.
Amara avertit les autres membres du BF
« La suspension provisoire des deux membres, au titre des mesures strictement conservatoires, concerne toutes leurs fonctions au sein du BF de la FAF et a pour suite directe et naturelle, dès sa prise d’effet, d’interdire l’exercice de toute activité liée directement ou indirectement à la fonction de membre du BF », a indiqué la FAF.
Cette suspension signifie que Bahloul et Aissaoui sont interdits de « toute déclaration sur quelconque question concernant le fonctionnement et les décisions, passées ou à venir, de la FAF »
Amara Charaf-Eddine justifie clairement sa décision par le « constat d’atteintes répétées à l’obligation de réserve imposée par les statuts de la Fédération » et « pesant sur chacun des membres du BF ». M. Bahloul a donné des interviews à la presse nationale où il a tiré à boulets rouges sur le président de la FAF.
En suspendant Bahloul et Aissaoui, le président de la FAF en profite pour lancer une mise en garde aux autres membres du Bureau fédéral. Désormais, seuls Amara et le porte-parole de la FAF sont autorisés à parler au nom de l’instance fédérale. « Les membres du Bureau fédéral sont tenus à l’obligation de réserve en dehors du cadre intérieur de la Fédération. Tout manquement à cette obligation sera considéré comme faute grave et traité comme tel », met en garde Amara.
